domingo, 3 de enero de 2010

Cours d'Histoire de l'education: Travail de refléxion

Pierre Célestin
MUNYANZIZA
Licence III-Education Cours d’Histoire de l’éducation

La portée éducative de la danse dans le film américain : « Take the lead ».[1]

Pour décrire notre film et y dégager sa portée éducative, nous voulons de prime abord, présenter ce que c’est la danse, en la décrivant un tout petit peu et enfin, entrer dans le vif du sujet pour pouvoir y ressortir la portée éducative de la danse. En effet, loin d’être purement simple divertissement et simple loisir, la danse dispose et renferme en elle une autre portée dont la considération est incontournable surtout en matière éducative. Ainsi, la danse est une composante majeure de la vie sociale, elle est partout présente. Elle fait partie de la vie quotidienne du village et de la ville. Elle rythme les grands événements de l’existence. Selon le dictionnaire Robert, la danse est « une suite expressive de mouvements du corps exécutés selon un rythme, le plus souvent au son de la musique, et suivant un art, une technique ou un code social plus ou moins explicite ».[2] De ce fait, la danse est un champ trop vaste qui intègre divertissement, loisir et au-delà, elle dispose la portée éducative. C’est avec cette considération horizontale et verticale de la danse que nous allons exploiter le film américain : « Take the lead » que nous avons assisté en classe au cours d’Histoire de l’Education.

Par rapport à notre film qui est l’objet de notre réflexion, nous disons que deux heures du temps que nous avons consacrées à ce film américain: «Take the lead» nous a permis d’une part, de nous détendre un peu, aérer notre cerveau et découvrir des belles voix d’une belle harmonie qu’a dégagée la danse bien exécutée par les étudiants après avoir suivi le Professeur M. Pierre Dulaine et sa façon particulière dont il a exécuté la danse avec un à un de ses étudiants dans le cadre de les apprendre à danser. D’autre part, Nous avons saisi et apprécié la grande portée et la valeur éducative que renferme ce film. Mais comment la danse peut avoir la dimension éducative? Quelle est la conception de l’homme qu’a cet éducateur à travers ce film? Quelle est la conception de l’éducation dans ce film et quelle serait notre appréciation personnelle de ce film?

Il y a certainement dans ce film américain «Take the lead», la conception de l’homme qui s’y dégage. Elle se manifeste à travers le personnage remarquable et professeur de danse.Il s’agit de M. Pierre Dulaine. Ce dernier conçoit à travers la danse un détermination et désintéressement de l’homme. Après avoir bien déchiffré les complexes de ses jeunes étudiants, il arrive à les aider à dépasser leur mentalité, comportements ; en les acceptant tels qu’ils sont. Nous soulignons ici d’autre part la capacité de M. Pierre Dulaine d’accepter et accueillir cette diversité de ses élèves au lieu de les condamner. Au contraire, il exerce l’autorité que nous évoquons ici c'est-à-dire l’autorité éducative (qui n’a rien avoir avec la loi) afin de venir en aide ses jeunes étudiants qui se sentaient complexés pour exécuter la danse. Cette conception de l’homme de l’éducation dans ce film se dévoile à travers les paroles, les attitudes, les gestes et les comportements des personnages principaux tels que les élèves, la directrice Mme Augustine et le Professeur de la danse M. Pierre Dulaine.

Cependant, nous avons pu dégager deux conceptions de l’éducation. Il s’agit de la conception purement classique qui consiste à renfermer les étudiants dans le respect aveugle des règlements intérieur de l’école un contrôle exclusivement officiel de l’école, qui vise que l’étude et le respect des exigences ou de la discipline de l’école. A cet effet, l’exemple c’est la figure de la directrice de l’école Mme Augustine et le Professeur de mathématique.
D’autres part, l’éducation qui dégage dans ce film telle qu’est présentée par M. Pierre Dulaine est conçue comme une formation qui vise la formation humaine dans son intégralité. Et cette éducation doit viser à l’insertion, récupération, orientation, de transformation des jeunes qui, avant étaient écrasé par l’autorité de l’établissement. C’est dans ce sens même que E. Durkheim stipule que l’éducation est l’activité exercée par les adultes sur les jeunes en vue de la socialisation de ces derniers[3]. Pour la danse signalons qu’il a été déclaré dans film qu’il faut danser pour soi même et non pour quelqu’un d’autre. Sinon c’est la danse exécutée sous l’autorité. Mais quelle est la conception alors de l’autorité dans ce film ?
En analysant ce film nous constatons qu’Il y a une sorte d’autorité en terme éducatifs qui s’y dégage. En effet, dans ce film deux figures majeures se dégagent d’autorité. Il s’agit en premier lieu de l’autorité qui se manifeste à travers directrice Mme Augustine. Son autorité est celle du pouvoir. Car, pas attitudes, elle montre qu’elle maîtrise bien sa carrière d’enseignent. Sur ce, elle estime de son autosuffisance qui ne se veut pas une autre dépendance de quelqu’un d’autre. Cette autorité que manifeste mme Augustine est en premier lieu une connotation négative car elle est en quelque sorte un orgueil et inflexibilité. Mais par après, elle va se convertir en remarquant que chez ses étudiants il y a aussi cette maîtrise de la danse et qu’enfin de compte la danse est non seulement simple loisir mais qu’elle a en elle une dimension c'est-à-dire celle des valeurs éducatives. Sur ce, comment parvient-on à dégager la valeur éducative à travers la danse et quelle est cette valeur éducative?

La danse renferme et contient en elle une richesse éducative. Elle est ni simple divertissement ni simple loisir. Mais elle est tout autre ; et loin delà elle est la valeur éducative. C’est surtout bien claire Chez John Locke. Car, la danse est comme un moyen d’éducation. Pour lui, la danse est le meilleur moyen de donner aux enfants une honnête assurance et une bonne tenue. C’est pourquoi, il dit qu’on doit apprendre aux enfants à danser des que l’on peut. C’est dans cette perspective qu’il stipule : « Bien que la danse en effet ne consiste que dans la grâce extérieure des mouvements , elle donne à l’enfant, je ne sais comment , les pensées et la démarche d’un homme, mieux que ne ferait tout autre chose[4] ».
La danse est dans cette logique une expression de relation et la solidarité d’où la fameuse expression des congolais qui dit «biso nayo » c'est-à-dire littéralement « toi et moi », pour dire que la danse s’exécute par deux personnes voire de plus mais pas par une seule personne : danser avec. Dans ce cas la danse favorise la communion. D’autre part, on dit « je danse donc je suis » comme Léopold Sédhar Senghor. Ainsi, la danse devient le dévoilement de l’être. Par ailleurs, la danse peut être un instrument de transmission des valeurs. Elle peut également être utiliser comme formation ou endoctrinement surtout quant elle est utilisée pour véhiculer l’idéologie. Elle peut aussi jouer un grand rôle dans la réconciliation pour remédier la situation de conflits qui va de mal en pis.

En guise de la conclusion, nous disons tout simplement que nous avons été touchés par l’audace du Professeur M. Pierre Dulaine qui a su dépassé la moquerie de ses collègues et arrivé à convaincre tous les jeunes à exécuter la danser. Et enfin, ils ont pu constater ensemble que la danse n’est pas seulement simple divertissement ou loisir car, loin delà elle intègre la dimension trop vaste qui est celle de l’éducation.

[1] Quand nous essayons de traduire en français c’est « Prenez le rôle principal ».
[2] Coll. Grand format, Le nouveau petit Robert de la langue française, Paris, Pierre ce Coubertin, 2008, 613.
[3] Cf. DURKHEIM, Education et sociologie, Paris, PUF, 1989, p. 5.
[4] J. LOCKE, Quelques pensées sur l’éducation, Paris, Vrin, 1963, p. 65.

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