domingo, 3 de enero de 2010

Cours de Cosmologie: Travail de recherche sur le théme" Matérialisme

PLAN

Introduction
I. APPROCHE DEFINITIONNELLE
1. Matière
2. Matérialisme

II. RAPPORT MATERIALISME ET LA NATURE
1. Le matérialisme antique
2. La vision du monde atomiste
3. Le retour moderne au sens philosophique et scientifique
du concept de la matière.

III.CRITIQUE ET INTERET PHILOSOPHIQUE

Conclusion

INTRODUCTION

Aborder le thème « matérialisme » en philosophie de la nature, plus spécifiquement en cosmologie, c’est revenir tout d’abord sur la clarification de la notion de la matière et ses transformations phénoménales dans la nature. C’est en outre, savoir distinguer nettement matérialisme cosmologique et ceux dits tant historique que dialectique, car ce concept « matérialisme » en tant que tel se présente en des éléments différents et complexes. C’est pourquoi nous donnons ici comme préalable que nous allons parler et situer notre thème du matérialisme dans le cadre de la philosophie de la nature. Par conséquent, matérialisme dans l’histoire marxiste et matérialisme dialectique ne vont pas beaucoup nous préoccuper au cours de ce travail. Ainsi, nous nous proposons de nous limiter effectivement sur la notion de la matière et son dérivé qui est matérialisme tout en jetant un regard sur l’aperçu évolutif de cette doctrine matérialisme scientifique dans la philosophie de la nature. Pour y arriver et aboutir des bons résultats, tout au long de cette étude, nous allons faire une fouille systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec la matière en général, et le matérialisme en philosophie par rapport de la cosmologie et de la nature en particulier. La question qui nous intéresse donc ici est celle de savoir si les rapports entre matière et matérialisme dans sa complexité peuvent contribuer aux phénomènes qui se réalisent dans la nature. Autrement dit, la matière peut-elle être un agent d’un changement des phénomènes qui se réalisent dans la nature ? Ce travail consistera à étudier et à élucider, autant que faire se peut et celui de la nature et du cosmos.
Ceci étant, notre réflexion s’articulera sur trois parties, dans la première il sera, tout d’abord question d’examiner les manières de concevoir concept matérialisme à partir de son dérivé qui est matière dans leur complexité étymologique et les éléments qui structurent la compréhension de ces deux notions de la matière et du matérialisme. La partie historique du matérialisme antique sera mis en exergue dans cette première partie .Ensuite dans la deuxième partie nous analyserons la spécificité de la matière comme notion scientifique et son rapport avec les phénomènes qui se réalisent dans le cosmos tout mettant l’accent sur les différentes approches des philosophes et scientifiques qui, ont donné leur contribution dans la compréhension de la matière dans le cosmos. La troisième partie enfin, fera l’état de la critique et de l’intérêt philosophique que nous aurons pu dégager de cette étude et émettre des réserves à la vision que beaucoup de philosophes et les scientifiques donnent au concept matérialisme dans les périodes différentes.

I. APPROCHE DEFINITIONNELLE

1. Matière
Etymologiquement le mot matière vient d’une part du mot latin « mater » qui veut dire mère. D’autre part, vient du mot grec « ούσια » qui veut dire pure indétermination. Pour Démocrite, la matière se définit comme un composé d’atome indivisible, croché et relié entre eux. Pour les philosophes, la matière est l’étendue qui nous entoure. Dans la philosophie de la nature comment celle-ci peut –elle être à l’origine de tout les phénomènes qui se réalisent dans le monde ? Pour répondre à cette question, nous allons d’abord voir comment des anciens ont donné leur réponse tout en expliquant ce que c »est la matière et son influence aux phénomènes du changement dans la nature. Aristote fut le premier à expliquer les matières de son influence aux changements de la nature. Pour Aristote la matière est pure indétermination. C’est dans son livre intitulé Physique qu’il a bien si développé le mot matière. La matière qui est en rapport avec la nature et le changement. Elle est un principe de production des choses naturelles. Pour lui, la nature (physis/φυσις) n’est pas elle-même une chose, ni un ensemble de choses, mais un principe (άρχη) ou une cause, capable d’expliquer comment les choses se produisent, viennent à l’existence (ούσια.)

En outre, pour Aristote la matière est l’un des principes constitutifs avec son corrélat, la forme (morphe), de toute substance singulière sensible sujette au changement, c’est-à-dire à la génération et à la corruption. Elle se définit par sa capacité à recevoir d’une forme des déterminations. Aristote relie cette matière à la forme car c’est la matière qui offre aux choses la possibilité d’être ce que postule leur forme. Partout dans la vie, la matière aspire à la forme, et la forme organise la matière. Cette forme est à l’œuvre à l’intérieur des choses. C’est pourquoi, selon Aristote, le monde est à tout moment ordonné en vue d’un but : cette ordonnance ne concerne seulement les organismes particuliers mais la nature entière, et par conséquent aussi l’homme. Enfin, dans la philosophie aristotélicienne il est bien clair que la matière peut expliquer les phénomènes qui se réalisent dans le cosmos. Des autres philosophes et des scientifiques vont y ajouter leur contribution. Pour les scientifiques, en 1906, Lord Rut Herford décrit la matière par le modèle planétaire (la matière est composée d’atome, celui-ci est composé d’un noyau et au périphérie gravite les électrons comme les planètes autour du soleil). Un peu plus tard, Niels Bohr privilégie le modèle du trajectoire : le modèle de Bohr repose sur la théorie de « quanta » de Max Planck qui affirme que l’énergie lumineuse ne peut être absorbée ou émise de matière continue mais des quantité fines (quanta) correspondant à des grains de lumière ou photons. En 1922, Louis de Broglie développe la théorie des ondes de matière : chaque électron émet une onde qui l’accompagne. En 1927, Heisenberg Schrödinger développe la théorie de l’atome nuage : il parle de densité de probabilité de présence d’un électron autour du noyau. L’électron est non ponctuel et présent partout selon une probabilité. De nos jours, l’état composé structurel et fondamental de la matière de la réalité physique comprends six particules appelées « leptons » six particules appelées e « quarks » et d’autres quatre responsables d’interaction microphysiques : Glaucon, photon, gravitation, boson à ces particules correspondent les antiparticules. L’antimatière n’est pas source d’annihilation de la matière, mais un état de matière qui se transforme en énergie en présence de son homologue.

En outre, le matérialisme antique est, en effet, réinterprété par la pensée moderne. Chez eux (les modernes) le matérialisme est devenu mécaniste. Tandis que chez les anciens, il y a eu surtout et ainsi d’après Démocrite, et selon MAX ; un dépassement d’épicurisme qui sauve la possibilité de liberté nécessaire d’action sans toutes fois établir le rapport dialectique entre la liberté et la nécessité ; rapport qui sera découvert par la philosophie hégélienne.

2. Matérialisme

Le mot « matérialisme » d’après André LALANDE se définit comme une doctrine d’après laquelle il n’existe d’autre substance que la matière, à laquelle on attribue des propriétés variables suivants les diverses formes de matérialismes, mais qui a pour caractère commun d’être conçue comme un ensemble d’objets individuels, représentables, figurés, mobiles occupant chacun une région déterminée de l’espace. Nous pouvons ajouter sur cette définition que matérialisme repose nécessairement sur une prétention d’exclusivité en faveur de la matière à l’égard d’un dualisme qui fait coexister la matière et l’esprit, le corps et âme, le mécanisme causal et la finalité. Cependant, nous remarquons qu’il est difficile de définir et concevoir le terme « matérialisme »tant qu »il admet beaucoup d’acceptions et jouit d’une polysémie évidente. Suite à ces difficultés les présocratiques, certainement, nous révèlent l’admirable spectacle d’une pensée scientifique, qui, progressivement trace chacun de son point de vue ce que c’est la matière qui donnera comme dérivation matérialisme. Chez les philosophes antiques, il y a eu tout d’abord l’étude et la recherche de toute chose « archè » tout en cherchant la causalité qui unit l’esprit et la matière. L’eau pour Thalès de Milet, l’air pour Anaximène, le feu d’Héraclite, les atomes de Démocrite et l’apeiron (indéterminé) d’Anaximandre peuvent faire penser à la matière qui serait à l’origine de toute chose surtout avec la doctrine nommée « matérialisme» ; alors que l’être de Parménide et le souffle d’Anaxagore semble évoquer l’esprit. La matière pourtant, est animée de vie, la force qui imprime le mouvement et ne lui est pas inhérente. Plutôt donc que de vouloir faire remonter le matérialisme à certains présocratiques, il vaut mieux sans douter englober l’ensemble de leurs doctrines sans le terme général d’hylozoïsme, hylé signifiant en grec matière : (outilla) et zoé vie. Enfin, nous, nous admettons qu’en cosmologie le mot matérialisme désigne une attitude philosophique et scientifique caractérisé par le recours exclusif à la notion de matière pour expliquer la totalité des phénomènes du monde physique et du monde moral.

Dans le cosmos, les phénomènes qui se réalisent prennent l’explication dans la matière. Cette dernière est aussi subie beaucoup des changements selon les états. Il y a d’abord :
L’état gazeux : le plus condensé et le plus compréhensible
L’état liquide : une simple force de cohésion entre les molécules
L’état solide : une grande force de cohésion entre les molécules.
Ces états de la matière s’expliquent de prime abord par la présence des forces entre les atomes et molécules (assemblages des atomes).

Ces états de la matière s’expliquent de prime abord par la présence des forces entre les atomes et les molécules (assemblage des atomes). Les molécules sont très éloignées les uns des autres en fonction de la faiblesse de la pression. C’est un état expansé. Les molécules sont en contact les uns des autres et leur agitation entraîne le désordre. C’est un état condensé. Les molécules subissent les variations et oscilles ou vibrent autours des positions moyennes. Cet état est dit cristallisé. Certains solides sont formés par des molécules et par un Ion (un atome qui a perdu un électron). C’est aussi un état condensé mais il convient à noter que dans la physique moderne la matière n’est plus considérée comme pure indétermination (Aristote) elle se comprend non seulement par le jugement d’existence mais mieux (en plus) par l’expérimentation. Par ailleurs, dans les périodes différentes il y a eu beaucoup de courants dont les diverses visions du monde. Nous allons faire recours à la vision du monde atomiste pour voir comment ils conçoivent les changements dans le cosmos à partir de la matière.

II. RAPPORT MATERIALISME ET LA NATURE

1. Le matérialisme antique

Avec les philosophes antiques, la préoccupation n’était que celle de la recherche des premiers principes qui seraient à l’origine de toutes choses. Ainsi, les philosophes de cette période s’intéressaient aux phénomènes qui se réalisent dans le cosmos. Mais Aristote ne conçoit la forme que liée à la matière : la matière offre aux choses la possibilité d’être ce que postule leur forme. Partout dans la vie, la matière aspire à la forme, et la forme organise la matière .Cette forme est à l’œuvre à l’intérieur des choses. C’est pourquoi, selon Aristote, le monde est à tout moment ordonné en vue d’un but : cette ordonnance ne concerne seulement les organismes particuliers mais la nature entière, et par conséquent aussi l’homme.

2. La vision du monde atomiste

Parler la vision du monde atomiste c’est tout d’abord voir la vision atomiste de Leucippe et de Démocrite une conception scientifique de type moderne et reposant sue des points de départ hérités d’une observation expérimentale. Leurs principes sont purement spéculatifs, comme le dit ZILLER ils « transposent aux atomes tous les caractères que les Eléates auraient attribués à l’être. Par ailleurs, on pourrait dire que l’atomisme constitue à sa manière une synthèse de l’Eléatisme et de l’héraclitéisme. De l’éléatisme il conserve l’idée d’une permanence et d’une immutabilité de l’être qu’il attribue aux atomes, de l’héraclitéisme il garde l’exigence de la diversité et de la multiplicité sensible pour rendre compte du changement. Ainsi donc, au problème classique : peut-on pousser la vision des substances à l’infini ? Les atomistes répondent : non ; selon eux il existe des corps compacts ( ούσια) qui constituent les plus petits éléments possibles , éléments qui sont insécables et qu’ils appellent par conséquent atomes. Ces derniers assurent beaucoup de changements dans le monde. L’atomisme disait Léon Brunschvicg est une philosophie de la poussière. L’intuition des particules de poussière en suspension dans l’air donne à penser que toutes les réalités se composent et se décomposer comme des rayons de soleil en grain d’intelligibilité élémentaire. Le monde est réduit à la raison grâce au passage du grand au petit, du complexe au petit, au simple, de la diversité à l’unité. L’ensemble s’explique par l’élément ; des atomes sont la menue monnaie du cosmos, mais il n’y a pas besoin d’autres choses pour composer la totalité de l’univers. Ici, il est bien clair que les atomes jouent un grand rôle et provoquer l’influence des changements dans l’univers. Mais Aristote viendra pour contredire voire opposer cette philosophie des atomistes. Aristote s’oppose donc aux atomistes affirmant que la matière apparaît relativisée ; elle se trouve engagée dans une hierarchie des matières et des formes, toute instance de réalités se proposant à la fois comme matière de la forme supérieure et forme de la matière inférieure. Alors que l’atome est une matière absolu, la matière ( ούσια) d’Aristote évoque plutôt « la matière première » de l’artiste ou de l’artisan, réservoir des possibilités qui pourront être mis en œuvre par une volonté créatrice. Le schéma aristotélicien de l’explication, prépondérant dans la culture scolastique, n’est ni mécaniste ni déterministe, ce qui permet de comprendre qu’il ait été adopté par les maîtres de la pensée chrétienne médiévale. Il faut souligner que ce renouveau de l’atomisme intervient avant même le développement de la science moderne ; on y trouve un modèle pour une construction spéculative du réel, satisfaisant pour ceux qui veulent se libérer du finalisme outré et purement verbal, de l’explication aristotélicienne. Il s’agit d’éliminer les qualités occultes, les vertus implicites, les quiddités qui empêchent de comprendre, ou de soupçonner, ce qui en question, dans le devenir des phénomènes. Descartes va y apporter sa vision et sa philosophie dans une page célèbre, dont l’on trouve l’anticipation chez Galilée, évoque le morceau de cire qui perd tout ses aspects qualitatifs lorsqu’on l’approche du feu. La vérité intrinsèque du morceau de cire, soustraite à la compréhension des sens se trouve dans le seule substance matérielle, substrat de toute intelligibilité.

3. Le retour moderne au sens philosophique et scientifique du concept de la matière.

Durant la période moderne, il y a eu la reconstruction moderne philosophique et scientifique du concept matière. On a tenu à rappeler beaucoup plus qu’on ne le fait d’habitude –ou alors dans un tout autre esprit que celui d’un exposé dogmatique de la tradition aristotélicienne –cet arrière –plan intellectuel et philosophique relatif au significations très anciennement acquises par ce mot, en effet, très anciennement philosophiques, qu’est le mot « matière ». C’est non seulement le seul moyen d’introduire aux essentielles les références conceptuelles du terme mais encore de donner les moyens de comprendre ce qui est survenu à l’époque de l’entrée de l’esprit dans la carrière de la science et de la philosophie moderne. Car cette époque a été, et pour de multiples raisons, essentiellement l’époque à laquelle le système des conceptions aristotéliciennes a été accablé, de quelques façons consciemment et délibérément, précisément pour permettre à des nouvelles formes de rationalité de se constituer fermement et de trouver devant soi le champ libre. A proportion nous ne pouvons reconnaître distinctement ce qu’est notre pensée d’homme moderne emporte avec elle qu’en discernant ces oppositions conceptuelles d’avec les formes de pensée dont elle s’est dégagée.

Dans cette période moderne, il y a eu un développement de la science moderne avec un modèle dont la construction spéculative du réel. Il s’agit d’éliminer des conceptions surnaturelles et occultes, les vérités implicites, les essences qui empêchent de comprendre ou de soupçonner, ce qui est en question dans le changement des phénomènes dans le cosmos. C’est dans cette optique que la révolution mécaniste se présente avec une allure vertigineuse de la connaissance expérimentale qui se situe dans les premières moitiés du XVII è siècle. Cette révolution est illustrée par la grande figure de Galilée. Ce dernier avec sa science c’était admissible la conjonction de la physique et des mathématiques n’a été possible que grâce à une représentation corpusculaire de la réalité renouvelée de l’atomisme antique. L’hypothèse corpusculaire réduit la nature au jeu indéfiniment varie de combinaisons entre les éléments matérielles agissant les uns sur les autres en vertu des lois rigoureuses. Par ailleurs, la réalité de la nature est conçue comme une énorme associative de particules élémentaires.

Toujours à la recherche d’expliquer comment la matière est à la base de toute transformation phénoménale qui agissent dans le monde, beaucoup de philosophes matérialistes et des scientifiques ont pu donner chacun son point de vue pour expliciter la conception mécanique de la réalité du monde. Nous pouvons ainsi énumérer les grandes figures de ces philosophes. Pour Descartes les phénomènes du changement dans le cosmos s’explique par la lumière naturelle avec une entière certitude qui est la matière. Et cette dernière consiste « dans la seule étendue, espace homogène dont les qualités sont sensibles. » Pour lui, la causalité est réduite à l’action mécanique des corps les uns sur les autres. Le monde est pour Descartes une combinaison de matière et de mouvement soumis aux exigences du calcul.
En bref, matérialiste cartésien affirme que, les changements des phénomènes dans le cosmos prennent l’origine à la matière. Mais Hobbes va dire que ce sont les atomes qui sont à la base des changements dans le monde. Comme il a été soutenu par les atomistes. Pour la philosophie épicurienne l’univers est composé d’atomes et de vide. Il n’ y a pas de commencement de monde, rien ne peut venir de rien ni revenir à rien. Pour les stoïciens le monde est un tout totalement déterminé, son unité et sa nécessité sont celle d’un immense organisme dans lequel chaque élément est lié à tous les autres par une sympathie universelle.
En outre leur argumentation consiste à montrer qu’il y a la force interne qui serait à l’origine des changements et des phénomènes dans le cosmos. C’est à partir des quatre incorporels qu’on arrive à exprimer la détermination des changements perpétuels dans le monde.

III. CRITIQUE ET INTERET PHILOSOPHIQUE

Au cours de ce travail nous avons pu différencier le concept matérialisme dans sa complexité. Ce dernier en tant que tel n’est pas univoque mais dispose l’équivocité. C’est pour quoi nous nous sommes penchés sut le matérialisme qui est en parallèle et à l’origine des transformation phénoménales qui surviennent et agissent dans le cosmos. Au moment où nous remarquons tant de matérialismes tant historique que dialectiques ; il a été question pour nous de dégager le rôle et la place de la matière dans la doctrine matérialisme car, la matière serait à l’origine du cosmos comme il en est des atomes d’après la philosophie atomiste. Le matérialisme est ici un dérivé de la matière et par ailleurs, est aussi une doctrine philosophique qui utilise la science pour soutenir des thèses qui ne sont pas de son ressort. Pour les tenants de cette philosophie en effet, toute la réalité se réduit à la matière. Les matérialistes affirment que c’est la matière qui est la seule réalité. Elle évoluerait par son dynamisme interne, et l’esprit n’en serait qu’un produit merveilleux mais tardif, car le devenir est Créateur de nouveauté. Les phénomènes vitaux comme ceux de la pensée ou du psychisme s’expliquent entièrement par les propriétés de la matière. Matérialisme ne donne-t-il pas de réponses ambiguës aux vraies questions : comment donc l’esprit de l’homme émerge-t-il de ce monde dans lequel il est enraciné ? Car toutes les doctrines qui professent la transcendance de la matière agissent avec la conscience de l’existence d’un devoir absolu. Il y a donc une contradiction si l’on admet à la fois matérialisme et le devoir absolu. C’est donc la négation du monde spirituel et une fois encore un refus de l’idée de Dieu et pourtant Dieu est au centre et régit le monde. Mais avec les philosophes matérialistes et les scientifiques nous sommes parvenus à remarquer qu’en cosmologie comme la science de la nature il est soutenu par Aristote, ses prédécesseurs et successeurs dans les périodes différentes que la matière serait à l’origine et aux transformations phénoménales du cosmos.

Conclusion

Au terme de ce travail où il était question d’étudier le concept matérialisme comme un agent de transformation phénoménale dans le cosmos, il ressort de notre analyse trois grands moments qui ont articulé notre réflexion dans une fouille systématique. Après avoir examiné tout d’abord la complexité et les caractéristiques des notions de matière et sa dérivée matérialisme, nous nous sommes ensuite penchés sur la relation entre matière et cosmos dans un parallélisme des changements dans la nature comme l’ont démontré les différents philosophes matérialistes et scientifiques. Ainsi, l’explication des changements des états de la matière, leur influence dans le domaine des transformations phénoménales du cosmos, constitue une tâche fondamentale pour mieux appréhender comment la matière est à l’origine du cosmos. La matière est, selon les matérialistes et les scientifiques, un élément qui permet d’envisager l’interaction plus dynamique dans la nature du cosmos. C’est pourquoi nous avons essayé de montrer la vision du monde antique et moderne à la base de la matière. Nous pouvons conclure en disant que la matière dans la nature a son rôle à jouer pour tous les phénomènes qui se réalisent dans le cosmos. Mais, il faut bien savoir que le matérialisme en tant que tel est apparemment un concept équivoque car il est si complexe : matérialisme historique, matérialisme dialectique et matérialisme philosophique et scientifique que nous avons cerné par rapport à la philosophie de la nature. Il est à noter que matérialisme qui nous a préoccupé au cours de ce travail n’est autre que celui qui est cosmologique.

BIBLIOGRAPHIE

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E. BREHIER, La théorie des incorporels, Paris, PUF, 1962, 65p.
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Encyclopaedia universalis. Dictionnaire de la philosophie, Paris, 2000, 2042p.
J.Y. CALVEZ, La Pensée de Karl Marx, Paris, PUF, 1962, 382p.
H. ARVON, L’Athéisme, Paris, PUF, 1967, 126p.
VIDAL, Atomisme Antique, Paris, PUF, 1981, 128p.
G.LALANDE, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Paris, PUF, 1926, 723p
Table des matières
Introduction………………………………………………….……….…….2
I. APPROCHE DEFINITIONNELLE………………………………..…..3
1. Matière………………………………………..…………………….…….3
2. Matérialisme …………………………………………………………..…4
II. RAPPORT MATERIALISME ET LA NATURE……………………6
1. Le matérialisme antique…………………………………………………..6
2. La vision du monde atomiste……………………………………………..6
3. Le retour moderne au sens philosophique et scientifique
du concept de la matière…………………………………………..…………7
III. CRITIQUE ET INTERET PHILOSOPHIQUE…………………10
Conclusion………………………………………………………………....11

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