martes, 5 de enero de 2010

Mon poème adressé aux Sacrés Coeurs

Prière aux sacrés Cœurs de Jésus et Marie

Sacrés cœurs de Jésus et de Marie,
Sacrés cœurs source d’eau vive,
Sacrés cœurs jaillissant d’eau vive
Sacrés cœurs maîtres de nos cœurs
Vous etes si purs et notre amour !

Sacrés Cœurs notre paix et notre réconciliation
Jésus, ton coté ouvert a coulé l’eau et le sang
Ton cœur est soulagement de ceux qui peinent
Ton ton cœur sans doute repos de nos âmes !

Donnez- nous de vous contempler,
De vivre et témoigner un grand si amour
Dont vous avez envers l’humanité.
Crées en nous un semblable coeur nouveau
Remplis d’amour et de charité
Pour témoigner le vrai amour.

Nous tes créatures, nous vénérons ton cœur
Ton Cœur est une source divine sans peur
Il est aussi une source divine abondante de grâce
Tes projets de ton cœur subsistent dans nos cœurs
Que ta grâce règne toujours dans nos cœurs !

Sacrés Cœurs, vous êtes Roi de justice et de paix
Tu te livres en donnant le pain et le vin de notre vie
Apprends nous à vénérer si infiniment ton sacré
Donnez- nous un cœur doux et humble
Et devenir ton disciple
Et pour réparer tes plaies ;
Toi agneau immolé
Tes blessures sont réconfort de ma vie de foi
Il est digne, l’agneau immolé
De louer les Sacrés Coeurs
Toujours et à jamais dans tous les siècles ! Amen

domingo, 3 de enero de 2010

Cours de Philosophie antique: Travail de recherche sur la Physique I et II d'Aristote



INTRODUCTION

Aristote dans son livre Physique I et II a été soucieux d’illustrer les principes du changement, le problème de la physique et la nature. Il s’est penché sur le problème du changement en tant que tel. Il a été le premier à distinguer les trois et les quatre causes qui sont à la base, pour mieux expliquer le changement. Pour lui (Aristote), le changement n’est pas un remplacement d’être par un autre ; et l’unité de l’être affirmée par les Eléates a été réfutée par celui-ci (187 a). A partir de cette réfutation, Aristote déclare : « il faut que l’être soit véritable et ne soit l’attribut de rien, et soit le sujet auquel on rapporte les deux attributs et leur ensemble » (196 b). Dans ce parcours de la physique, Aristote a proposé sa méthode d’étude en physique, question du nombre de principe, et la théorie de la génération. Il a fait tout cela, en menant une critique minutieuse envers ses prédécesseurs plus particulièrement son maître Platon ; Mélissus et Parménide. .Ici, nous parlons surtout de la cause formelle et de la cause finale pour parler de l’un et du multiple. En parlant de la cause formelle, Aristote observe et reconnaît toutes choses et leur multiplicité, mais il cherche le petit commun (ti koinon) il aboutit à ce qu’il appelle la substance ou le principe selon la forme de ce qui est. Mais il ne s’arrête pas là. Il spécule sur l’acte et la puissance, il cherche la fin et justifie le devenir. Il montre qu’il y a un principe qui meut sans se mouvoir. C’est l’ Etre moteur, l’ Etre premier, l’Acte Pur qu’il convient appeler Dieu qui a fait tout.

I- Aperçu générale de la physique d’Aristote (Résumé).

I.1- Définition

D’après Aristote, le mot physique signifie la science de la nature, de la « physis /φυσις» ce qui implique principe primordial (Cf. Physique 184a).
Le Philosophe Aristote qui a consacré son étude philosophique sur le problème « de l’être en tant qu’être, le devenir et le principe du changement ; il vise d’emblée l’universel. Il regarde d’ abord le réel, le concret revient à l’être Parménidien mais aussi il admet le devenir

Aristote s’est penché donc sur le problème de changement en tant que tel. Il l’explique en commençant d’abord à réfuter la vision de son maître Platon pour qui, le monde (l’univers) des idées est plus vrai que celui des sens, le monde sensible passe en premier. Ainsi donc, dans le monde sensible, le réel, il faut pouvoir distinguer trois choses à savoir : La matière, la forme et la privation. En plus, Aristote distingue quatre causes qui sont : la cause matérielle, la cause motrice ou la cause efficiente, la cause formelle et la cause finale. La complexité de celles-ci se dégage à travers leur prétention de constituer à la fois des principes explicatifs des choses et des principes des choses elles même. Il convent d’établir les causes de telle façon que tout en expliquant les choses, elles soient néanmoins les plus adéquates aux choses mêmes. D’où l’ambiguïté du langage aristotélicien, qui nous ramène, sans transition, du savoir à la chose ou de la chose au savoir. Il est certain que, la recherche d’une telle adéquation ne peu épuiser le rapport des principes au réel sans réduire le réel au principe que l’on souhaite y découvrir. Aristote le sait très bien, puisqu’il n’a cessé de reprocher cette défaillance à ses prédécesseurs ces quatre causes sont à la base de la connaissance et le savoir chez Aristote, car savoir c’est avant tout connaître les causes de ce qui arrive. Ce sont ces causes qui d’ après lui (Aristote) expliquent le changement .
Ce changement va de la puissance à l’acte, de la matière à la forme. C’est donc à partir de ces quatre causes qu’Aristote arrive aussi à bien expliquer le changement. Par exemple on peut dire du bois qu’il est la table en puissance parce que en transformant la matière, on lui donne la forme. C’est donc la matière qui, transformée est table. Le bois devient donc la cause formelle la main du fabricant devient la cause motrice et ce pourquoi on la fabrique devient la cause finale. Aussi, il convient de noter que la table pouvant prendre une autre forme est dite susceptible d’être « informée ». Ainsi de suite jusque à arriver à l’acte pur qui est le principe premier. Dans cette perspective,il nous convient maintenant d’expliquer ces causes comme l’a fait Aristote.

I.1- Les quatre causes du changement

a) La cause matérielle (id quod aliquid est) elle désigne ce dont la chose est faite. Elle est donc ce en quoi une chose est faite.
Ex : Le bois est la cause de la table.
Le marbre est la cause de la statue.
Une coupe sacrificielle est faite d’argent (l’argent est donc la cause de la coupe)
b) La cause formelle (id quod : ce que) La cause formelle c’est la forme et le modèle. C’est le type, l’essence, ce qui donne à chaque chose sa forme déterminée.
Ex : la forme que le sculpteur a donné à son bloc de marbre.
c) La cause motrice/efficiente : C’est la forme et le modèle. C’est l’antécédent direct qui provoque un changement, et par là, le principe immédiat du mouvement.
Ex : Le Père est la cause du fils (L’exemple donné par Aristote lui-même)
N.B : Chez l’homme la forme c’est l’âme humaine.
d) La cause finale : Elle désigne en vue de quoi la chose a été faite .C’est le but en vue duquel tout le reste s’organise .Cette cause finale constitue pour Aristote la cause par excellence car expliquer c’est avant tout pouvoir répondre à la question « pourquoi » ?
-Pourquoi manger, se promener, étudier, faire la cuisine ?

II- Aristote et la question de la nature.

Le livre physique II, est la continuité du livre physique I .Dans ce livre, il est question de la nature. En tant que principe de production des choses naturelles, la nature (physis/φυσις) n’est pas elle-même une chose, ni un ensemble de choses, mais un principe (άρχη) ou une cause, capable d’expliquer comment les choses se produisent, viennent à l’existence (ούσια.)
Aristote y articule cette notion à la fois dans son émergence et dans le sillage de ce qu’il a établi dans le livre I, c'est-à-dire dans l’éclairage de la thèse selon laquelle les principes du devenir sont selon les cas, deux ou trois : la spécificité, la matière et ma privation (στέρησίς).
Le rapport entre devenir et nature n’en demeure pas moins ambigu,même s’il est vrai que le devenir a plus d’ extension,puis qu’il inclut ,en plus des étants naturels ,toute forme de devenir ,y compris la production,l’ action et le mouvement spontané. Cette ambiguïté est due au fait que le terme nature déborde le domaine des choses inanimées et concerne aussi ce qui est animé.

II.1- Aristote et le principe du devenir

Les trois principes du devenir qui rendent compte du devenir (spécificité,privation et matière),grâce auquel il y a possibilité d’une science du sensible et du devenir,Aristote amorce ,dès le chapitre 1 du livre Physique II, leur application,dans l’ ordre des étants naturels. Notre préoccupation ici, est celle de voir comment Aristote établit un parallélisme étroit entre ces trois principes et spécialement il (Aristote) ainsi l’attention surtout sur les deux principes, d’une part, la « spécificité »et la « forme (είδος )» et d’autre part la « matière »,en observant que,contrairement à une tradition issue de la physique Ionienne,ce n’est pas cette dernière qui représente vraiment la nature mais la spécificité et la forme.
La différence exacte entre ces deux dernières notions à savoir la spécificité et la forme, sous –jacents à son analyse du chapitre 1, ne se dévoile vraiment que par la suite, au fil de son étude, lorsqu’on découvre la forme est située du coté de la cause finale et la spécificité de la cause formelle. Ces principes du devenir sont eux-mêmes tributaires d’un autre principe qualifié « la cause efficiente »grâce auquel l’origine principielle du mouvement devient centrale parc que le mouvement transmet l’eidos (είδος) » à la matière, réalisant ainsi l’épanouissement de l’étant.
Pour mieux expliquer le devenir, les trois éléments suivants sont essentiels chez Aristote :
La substance : ούσια (substantia : substance, essence, être) Ce qui n’est ni affirmé d’un sujet .Ce qui est par soi et non par autre (ex : Dieu), ce qui n’a besoin que de soi même. Ce qui demeure sous les changements des qualités (par oppositions aux accidents ou qualité) et (ousia l’être, l’essence : se traduit comme une substance, la science de la substance) c’est ce qui est affirmé d’un sujet .C’est encore arriver à dire ce quoi, fondamentalement détermine un sujet.
Matière : Désigne l’un des principes constitutifs avec son corrélat, la forme (morphe), de toute substance singulière sensible sujette au changement, c’est-à-dire à la génération et à la corruption. Elle se définit par sa capacité à recevoir d’une forme des déterminations.

Aristote ne conçoit la forme que liée à la matière : la matière offre aux choses la possibilité d’être ce que postule leur forme. Partout dans la vie, la matière aspire à la forme, et la forme organise la matière .Cette forme est à l’œuvre à l’intérieur des choses. C’est pourquoi, selon Aristote, le monde est à tout moment ordonné en vue d’un but : cette ordonnance ne concerne seulement les organismes particuliers mais la nature entière, et par conséquent aussi l’homme.


II.2- Le hasard « tychè » et la spontanéité du mouvement

Chez Aristote, il a été aussi question du hasard et du mouvement spontané. Pour lui, le hasard est lié à la pensée discursive et est conduit aux choses par accident. (197a5). Chez lui, le hasard est contraire à la raison. il est possible pour des choses advenant par des mouvements spontanés et qui sont susceptibles d’être choisies par des êtres capables de choisir.(cf. 197b23). Le hasard et le mouvement spontané sont postérieurs à l’intellect et à la nature (198a10). Car, c’est dans la nature qu’ils se produisent et viennent à s’imposer à l’intellect par accident.

III- L’UNITE DE L’ETRE.

Le mot d’être reçoit plusieurs acceptions. Notre point de départ est d’examiner le plus convenable. Vue que le mot d’ être reçoit plusieurs acceptions la question se pose si l’être est un ;si tout être est substance,ou bien si tout l’être est quantité ou qualité ;si tout est substance dans l’être. La réponse qu’Aristote lui-même donne est qu’il est contre l’ Ecole Eléatique qui déclare l’unité de l’être. Ainsi donc, l’être est composé d’indivisibles. Mais comment prouver la multiplicité de l’être et non son unicité ?
L’être n’est pas un comme Parménide le soutient ; car dans la définition même d’un être quelconque il y a toujours d’autres êtres que lui, nécessairement impliqués. Les deus parties de la définition ne sont pas absolument équivalentes. Par exemple, on définit fort bien l’homme en disant que c’est un animal bipède, mais réciproquement on ne définit pas l’animal ni le bipède en disant qu’ils sont hommes,bien qu’animal est bipède entre dans la définition de l’homme. Donc, il est à noter que la définition prouve que l’être n’est pas un, et qu’au contraire il est multiple.

Par ailleurs, Aristote, lui essaya à juste titre de concilier Parménide et Héraclite par la notion de la puissance et l’acte. Comme le remarque André Verger, par la notion de puissance, Aristote introduisit un intermédiaire entre l’être et le non-être. Ainsi avec lui ,le changement , le devenir ,la multiplicité existent réellement mais existent en vue d’autre chose plus parfait : « en acte ».Un , l’ être… par cette idée de perfection (grâce au puissance et acte et les quatre causes ) Aristote montre que la thèse de Parménide de l’ Etre Immuable et celle d’ Héraclite sont conciliables et ne s’ opposent pas .Par ces considérations Aristotéliciennes nous voyons ainsi les limites des thèses de Parménide et Héraclite . Ceux –ci ont été critiqués par Aristote .Du fait qu’ils n’ont pas pu remarquer que le bois qui donnera plus tard une statue est réel ; malgré le changement qu’il subira .Il restera bois bien que la forme la couleur et autres accidents peuvent changer .Ces changements reconnus par Aristote sont le contraire chez Parménide car celui –ci tend à minimiser le devenir. Bien que l’enfant, une fois devenu adulte restera la même personne, il aura changé .Il aura passé de son état de puissance en acte.

CONCLUSION

Au terme de ce travail qui a été consisté à étudier le problème de la physique et la nature, les causes et les principes du changement dans le livre I et II de la physique d’Aristote ; nous remarquons que il a été question d’examiner ensemble avec Aristote tout ce qui est la physique, la nature, et les principes qui sont a la base du changement. Aristote étant philosophe réaliste, il a été soucieux d’illustrer ce principe du changement à partir des exemples concrets et convaincants. En outre, il a été question du hasard et du mouvement spontané sans oublier l’être de la nature : étant et étance, en acte et en puissance.


Bibliographie

- Aristote (1972). Physique et Métaphysique, Texte choisis, Ed. Dayan, PUF (coll. SUP).
- Aubengue Pierre (1962), Le problème de l’être chez Aristote, paris, PUF
- Yarza, I., History of Ancient Philosophy, Cambridge, 1994
- MOFOR C., Cours de philosophie Ancienne, UCAC-ICY, philo I, 2006-2007
- Couloubaritsis L., « Introduction » dans Aristote, sur la nature (physique II), coll. « bibliothèques », Paris, 1991

Plan

INTRODUCTION

I- Aperçu générale de la physique d’Aristote (Résumé)

I.1- définition.

II- Aristote et la question de la nature.

II.1- Aristote et le principe du devenir.
II.2- Le hasard « tyche » et la spontanéité du mouvement.

III- Unité de l’être.

CONCLUSION.

Cours de Cosmologie: Travail de recherche sur les différents thémes."

MUNYANZIZA Pierre Célestin
Université Catholique d’Afrique Centrale
Institut Catholique de Yaoundé
Faculté de Philosophie
Licence II

Devoirs d’épistémologie

DEVOIR I : LES METHODES DE L’ÉPISTÉMOLOGIE

Méthode : étymologiquement, « poursuite ; et par conséquent, effort pour atteindre un fin, recherche, étude d’où chez les modernes, deux acceptions très voisines , quoique possibles à distinguer.
1. Chemin par lequel on est arrivé à un certain résultat lors même que ce chemin n’avait été fixé d’avance de façon voulue ou réfléchie. Ce mot se dit souvent, en ce sens, des procédés habituels d’un esprit ou d’un groupe d’esprits , procédés qu’on peut observer et définir par induction , soit pour les pratiquer ensuite plus sûrement , soit pour les critiquer et en faire voir l’invalidité. Certains errements à éviter en vue d’atteindre un résultat déterminé. En outre, « méthode » est un terme lié à la philosophie de Descartes, qui a souligné, dans toute son œuvre la nécessité de procéder dans une recherche par ordre et non point au hasard.

Par définition générale, étymologiquement du mot grec « methodos », recherche, méthode, de odos, chemin et méta, vers. Ensemble de procédés et de règles pour parvenir au résultat souhaité (généralement la connaissance vraie).

Pour René Descartes, « par méthode » j’entends des règles certains et faciles, grâce auxquelles tous ceux qui les observent exactement ne supposeront jamais vrai ce qui est faux, et parviendront, sans se fatiguer en effort inutiles mais en accroissant progressivement leur science à la connaissance vraie de tout ce qu’ils peuvent atteindre.

Pour Spinoza « la vraie méthode est la voie par laquelle la vérité elle-même, ou les essences des choses, ou leurs idées […] sont cherchées dans l’ordre du ».

Pour Bergson « la méthode scientifique, telle que les modernes l’entendent, comprend trois procédés :

¨ L’observation
¨ L’hypothèse
¨ L’expérimentation

Après avoir défini en long et en large le concept « méthode », nous allons voir tout de suite ce que c’est les méthodes de l’épistémologie. Cela veut dire que notre question ici est celle de savoir avec quelles méthodes que l’épistémologie se serve pour résoudre ses problèmes de la connaissance scientifique par des procédés soit déductif ou expérimentaux pour aboutir aux résultats fiables, valides de l’objectivité scientifique.

Ainsi, ceci dire qu’il y a une nécessité d’un renouvellement constant des principes et instruments de la connaissance scientifique. L’épistémologie doit résoudre ces problèmes à l’aide des procédés déductifs ou expérimentaux qui rendent fiables, crédibles, valides l’objectivité scientifique. Les conditions exigées par l’épistémologie scientifique sont multiples, ici nous en dégager seulement les trois à savoir : la maîtrise de l’emploi des principes, notions ou méthodes d’une discipline scientifique donnée tout en permettant une critique interne. Toute question de validité formelle qui résulte de l’analyse épistémologique dépend de la technique logistique. L’analyse épistémologique doit prendre en considération les problèmes de faits liés au rôle et à l’activité du sujet connaissant.

Comme nous l’avons déjà dit ci –haut, la science est toujours en évolution incessante, perpétuelle. De ce fait, les méthodes de la science varient d’une époque à une autre. Cependant, les méthodes de l’épistémologie durant la période contemporaine sont les suivantes :

1. LES METHODES D’ANALYSE DIRECT

Les méthodes d’analyse directe utilisent l’analyse réflexive pour dégager les conditions de connaissances qui interviennent dans la modification de certains principes à l’apparition des doctrines scientifiques nouvelles ou d’une crise. Elles posent et dus clarifient les problèmes authentiques de la connaissance scientifique et prolongent des études génétiques et historico -critiques.

1. LES METHODES D’ANALYSE FORMALISANTES

En plus de l’analyse directe des processus de la connaissance, elles utilisent l’examen des conditions de leur formalisation et recherchent le lien entre cette formalisation et l’expérience. Elles comprennent les méthodes de l’empirisme logique qui fonde l’analyse logique du savoir et veulent unifier la science. D’une part, elles dévalorisent les activités du sujet et s’appuie sur le positivisme logique.

2. LES METHODES GENETIQUES

Les méthodes génétiques visent à comprendre les processus de la connaissance scientifique par rapport à leur développement ou à leur formation. Elles se distinguent en méthodes historico-critique. Il s’agit de remonter dans l’ensemble des doctrines actuelles à leur formation en considérant surtout leur évolution historique. Elle continue la méthode d’analyse directe.

Epistémologie génétique qui allie les analyse psychogénétiques et la formalisation des structures afin d’atteindre les conditions psychologiques des conditions des connaissances de formalisation. La méthode historico –critique veut reconstituer avec précision quelles expériences ont utilisé les inventeurs de principe s ceux qui ont préparé la découverte, d’autre part elle veut résoudre et examiner tous les problèmes de relation entre l’objet et le sujet, entre la déduction mathématique et l’expérience physique. La nature de ces déductions et expériences et de processus de découverte. La méthode génétique recourt à la psycho-génèse mais utilise l’analyse historico – critique, les analyses directes et formalisantes.

L’esprit génétique veut établir la signification d’une forme de connaissance en fonction de son développement. La connaissance scientifique vise l’objectivité par l’emploi des méthodes déductives (logico- mathématiques ou expérimentales).
Les théories de la connaissance peuvent être placé en trois catégories selon Jean Piaget. :

Celles qui permettent d’une réflexion sur les sciences et tendent à la prolonger en une théorie générale de la connaissance (méta scientifique).
Celles qui s’appuient sur une critique des sciences et cherchent à atteindre un mode de connaissance différente de la connaissance scientifique (parascientifique).
Celles qui demeurent à l’intérieur d’une réflexion sur les sciences (scientifique).



DEVOIR II : LA QUERELLE DES UNIVERSAUX.


1. EN QUOI CONSISTE LA QUERELLE DES UNIVERSAUX ?

Le problème de la querelle des universaux consiste en une polémique qui opposa, au Moyen Age, les nominalistes qui refusaient l’existence réelle des universaux (concepts universels) et les réalistes pour qui les universaux ont une existence réelle. C’est ce que l’on appelle souvent querelle des universaux.

Nominalisme (philosophie) (du latin nominalis, « nominal »), dans la philosophie scolastique médiévale, doctrine qui substitue à la notion d’idées générales celle de signes généraux, et qui affirme que les universaux (ou concepts universels), sont des signes, et non des substances constituant un ordre du réel, car seules les choses particulières sont pourvues d’existence.

2. LE PROBLÈME DES UNIVERSAUX

Ainsi les universaux, tels que cercle, beauté ou animal, passent pour n’être que des noms, ou termes (« terminisme » est un synonyme peu usité de « nominalisme ») qui ne sert à évoquer que des choses particulières. Le nom « cercle » qui s’applique aux choses circulaires, est, en tant que tel, une désignation générale ; mais il n’existe pas séparément une entité concrète et une essence de la circularité correspondant au nom. L’universel ne peut donc être qu’un terme.


3. NOMINALISME, RÉALISME ET CONCEPTUALISME

Le nominalisme s’est développé dans la lignée de la logique dérivée d’Aristote selon laquelle toute réalité est faite de choses singulières, tandis que la théorie du réalisme est issue des idées universelles (ou archétypes) de Platon. Pour le réalisme, les universaux ont une existence réelle et séparée, antérieure ou indépendante des objets particuliers dans lesquels ils se manifestent.

La querelle entre le nominalisme et le réalisme s’est amplifiée au Moyen Âge : la position nominaliste a été exposée par Roscelin, puis développée par Guillaume d’Occam, tandis que la position réaliste a été illustrée par Bernard de Chartres et Guillaume de Champeaux.

Entre le nominalisme et le réalisme, le conceptualisme fait figure de doctrine intermédiaire, pour laquelle les universaux, bien que dénués d’existence réelle ou substantielle dans le monde extérieur, existent néanmoins en tant qu’idées ou concepts, et sont par conséquent davantage que de simples noms. Un réalisme plus modéré affirme que les universaux sont logés dans l’esprit humain et qu’ils se réfèrent à des qualités des choses particulières.

4 NOMINALISME ET THÉOLOGIE

L’enjeu de la querelle n’est pas seulement philosophique mais aussi théologique, car Roscelin soutient que la Trinité (le Père, le Fils et le Saint-Esprit), conçue traditionnellement par la théologie catholique comme constituant l’unité d’une seule nature divine, ne peut être comprise selon la méthode individualisante du nominalisme que comme trois dieux distincts et séparés. Aussi l’Église est-elle fermement opposée au nominalisme. Dans le domaine de l’éthique, cette position antinominaliste implique le rejet d’une hypothétique nature humaine et le refus de la doctrine du droit naturel bâtie sur ce concept : selon la position dominante dans l’Église, les actes sont moralement bons ou mauvais selon qu’ils sont commandés ou interdits par Dieu.

Le nominalisme d’Occam a suscité de nombreux débats, notamment avec les empiristes et dans les discussions sur la nature du langage. Le questionnement sur les universaux, surtout, ne s’est pas éteint et a ouvert la voie à de nombreuses théories nominalistes modernes telles que l’instrumentalisme, le pragmatisme et le positivisme logique.

Le conceptualisme soutient que, bien que n'ayant pas d'existence réelle dans le monde extérieur, les universaux (abstractions ou idées abstraites) existent bien comme idées ou concepts dans l'esprit, par conséquent ils ne se réduisent pas à de simples mots. Cette théorie contredit le nominalisme, qui soutient que les abstractions (universaux) ne sont que des illusions de langage, sans aucune réalité substantielle, et que seuls les objets individuels ont une existence réelle. Le conceptualisme fut épousé par le philosophe scolastique Pierre Abélard.

Le réalisme (philosophie), en philosophie, terme utilisé pour deux doctrines distinctes de la théorie de la connaissance.
Dans la philosophie moderne, le terme « réalisme » s'applique à la doctrine qui affirme que nous percevons par nos sens des objets qui ont une réalité physique indépendante de notre perception et que par conséquent la connaissance du monde qui procède de celle-ci est fiable. En ce sens, il s'oppose à l'idéalisme représenté par George Berkeley ou Emmanuel Kant. Dans sa forme extrême, appelée parfois réalisme naïf, les choses perçues par les sens passent pour être la réplique exacte de leur apparence. Les versions plus élaborées auxquelles on se réfère parfois sous le nom de réalisme critique proposent une explication de la relation entre l'objet et l'observateur qui rend compte de la possibilité de l'illusion, de l'hallucination et d'autres erreurs de la perception.

Dans la philosophie médiévale, le terme « réalisme » se réfère à la position qui considérait comme réelles les idées platoniciennes, ou universaux, représentant une réalité supérieure à celle des objets sensibles. Cette position est à présent communément appelée réalisme platonicien. Dans la philosophie de Platon, un nom commun (par exemple, « lit ») se réfère à la nature idéale de l'objet, laquelle a une existence métaphysique indépendante des objets particuliers de ce type. Ainsi, la justice est conçue par ce type de réalisme comme une essence qui existe indépendamment des actes individuels « justes », de même que le « lit » existe en tant qu'entité générique indépendamment des objets particuliers du même nom. Au Moyen Âge, cette position fut défendue contre le nominalisme, qui niait l'existence de tels universaux en affirmant que tous les objets que l'on appelle par un nom, ont pour seul élément commun ce nom. Font figure d'intermédiaires entre ces deux positions le réalisme modéré, qui soutient que l'univers existe dans tous les objets du même type mais pas indépendamment de ceux-ci et le conceptualisme, qui considère que l'univers peut exister indépendamment de tous les objets d'un type donné mais seulement en tant qu'idée dans l'esprit et non en tant qu'entité métaphysique dotée d'une existence autonome. Les représentants de la philosophie analytique tels que George Edward Moore et Bertrand Russell critiquent l'idée selon laquelle la réalité est toujours composée de « totalités organiques » dont l'analyse incombe à l'esprit. Pour Russel, en particulier, les relations qui unissent les choses ou les faits sont déterminées par la nature ultime des entités qu'elles relient et représentent une réalité spécifique ; c'est la doctrine de l'atomisme logique. Certains considèrent Edmund Husserl comme un représentant du réalisme dans la mesure où il refusait de réduire les essences à des constructions de l'esprit ; cependant, il n'attribua pas aux essences le même type d'existence que Platon : le réalisme du fondateur de la phénoménologie est à mi-chemin de l'idéalisme car l'« intuition des essences » ne révèle que les phénomènes, alors que leur véritable nature reste cachée.


DEVOIR III : LA THEORIE D’ILLUMINATION DE SAINT AUGUSTIN

L’illumination veut dire une influence créatrice qui fait participer notre âme, non seulement aux perfections temporelles et spatiales qui sont encore soumises au changement, mais aussi à l’immuable perfection de la vie elle-même.

St Augustin découvre avant Descartes le cogito. Et, nous remarquons St Augustin a une vision plus large du cogito : « je suis, je vie, je pense ». Les trois termes ont une unité même si l’intelligence est supérieure. Etre pour vivre, vivre pour comprendre. Préférer à une certaine vie, une vie meilleure ce qui suppose une progression. Pour Augustin, l’intelligence dépasse la cogitation et peut arriver ainsi à la réalité de l’être. Le cogito requiert l’illumination, en effet, pour lui, l’esprit fini ne peut juger autrement que dans la lumière induisant un rapport nécessaire et libre entre le fini et l’infini. A cet effet, « l’essence est c’est ce qui est vraiment , et être vraiment c’est ne pas changer ( tout changement comporte du non être), c’est posséder l’immutabilité.[1] L’homme ne peut se hausser de lui-même jusqu’à la ressemblance. Il faut que la vérité de Dieu montre sa face, se présente, se laisse embrasser pour qu’il parvienne. Cela nécessite une dépersonnalisation achevante du moi, une absence d’envie au péché et de la chute. Chez Augustin, la participation créatrice à l’entre est participation graduée à l’unité divine. C’est pourquoi St Augustin dira ailleurs que l’âme humaine est une substance incorporelle dont l’activité fondamentale est d’animation par laquelle elle vivifie et meut son corps.
DEVOIR IV : CERCLE DE VIENNE
Définition : On appelle "cercle de Vienne" (Wiener Kreis) un groupement de savants et de philosophes formé à Vienne à partir de 1923 autour de Schlick, en vue de développer une nouvelle philosophie de la science dans un esprit de rigueur, et en excluant toute considération métaphysique. Les thèmes directeurs initiaux du groupe furent élaborés en collaboration avec une autre association fondée à Berlin sous l’impulsion de Reichenbach, et leur développement a constitué le néo-positivisme, ou positivisme logique.
Le cercle de Vienne et le noyau berlinois
Le physicien Moritz Schlick est nommé en 1922 à la chaire de philosophie et d’histoire des sciences inductives de l’université de Vienne, poste occupé antérieurement par Mach (1895-1901) et Boltzmann. Autour de lui se réunissent, dès 1925, chaque jeudi soir, des étudiants et des maîtres de diverses disciplines: parmi eux, K. Gödel, H. Hahn, K. Reidemeister, F. Waismann (mathématiciens), F. Kaufmann (juriste), V. Kraft (historien), O. Neurath (sociologue), H.Feigl (physicien). Des visiteurs assidus ou occasionnels se joignent au cercle viennois, tels P. Frank, physicien de Prague, E. Kaila, C. G.Hempel et J.A. Ayer, philosophes venus respectivement de Turku, de Berlin et d’Oxford.
En 1926, Carnap est nommé à l’université de Vienne et devient l’un des animateurs du cercle, qui se constitue en Association Ernst-Mach (Verein Ernst Mach, 1929). Neurath présente celle-ci comme lieu de rassemblement des tenants d’une "vision du monde, libre de métaphysique"; et il espère que cette union de savants appartenant à diverses disciplines permettra de surmonter leurs différences et de parvenir à une explication unitaire du monde (Erkenntnis , no 1).
Dans le même temps se fondait à Berlin, autour de Reichenbach, de J. Dubislav et de F. Kraus, la Société pour une philosophie empirique (Gesellschaft für empirische Philosophie, 1928). Son but était de promouvoir une philosophie scientifique, "c’est-à-dire une méthode philosophique qui, par l’analyse et la critique des résultats techniques de la science, conduit à poser et à résoudre des problèmes philosophiques. Par une telle méthode d’analyse scientifique, cette société s’oppose explicitement à toute prétention de la philosophie à affirmer un droit propre de la raison et à établir des propositions valables a priori, soustraites au contrôle de la critique scientifique".
Les deux groupes de Vienne et de Berlin entrent en collaboration en 1929 pour organiser à Prague une "session pour une théorie de la connaissance dans les sciences exactes", et ils fondent en commun, en 1930, la revue Erkenntnis sous la direction de Carnap et de Reichenbach. Des relations sont alors nouées avec le groupe polonais des logiciens de Varsovie-Lwow (représenté par A. Tarski, en particulier).
Sous le nom de "conception scientifique du monde", le programme commun caractérise un "tournant de la philosophie" (Schlick). Il présente trois principes majeurs à savoir :
1. La science doit pouvoir être unifiée dans son langage et dans les faits qui la fondent. Toute connaissance scientifique, en effet, vient soit de l’expérience, soit de la "mise en forme tautologique de la pensée".
2. La philosophie, qu’elle soit (Carnap, Reichenbach) ou ne soit pas (Schlick) considérée comme une véritable science, se réduit à une élucidation des propositions scientifiques portant directement ou indirectement sur l’expérience, propositions que les sciences elles-mêmes ont pour tâche de vérifier. La philosophie sera donc avant tout philosophie de la science; et, s’occupant de cet aspect positif de la connaissance humaine, elle tendra vers une effective objectivité (Reichenbach, introduction au no1 d’Erkenntnis ). Afin de rendre clair le langage de la science, elle utilisera le symbolisme logique de Frege et de Russell.
3. Le succès d’une telle philosophie annonce la fin de la métaphysique: "Car il ne sera plus nécessaire de traiter des "questions philosophiques", puisque de toute question on traitera philosophiquement, c’est-à-dire dans un langage clair et pourvu de sens" (Schlick, Die Wende der Philosophie). Et les questions traditionnelles de la métaphysique apparaîtront alors comme ne portant que sur des mots dont le sens n’avait pas été suffisamment éclairci, et sur des propositions invérifiables.

La période des congrès et la diaspora
Le positivisme logique, ou néo-positivisme, se trouve introduit sur la scène internationale au VIIe Congrès de philosophie d’Oxford, en 1930, par la voix de Schlick (L’Avenir de la philosophie ). À la suite du congrès préparatoire de Prague (1934), des congrès internationaux de philosophie scientifique sont tenus à Paris (1935), Copenhague (1936), Paris (1937), Cambridge (G.-B., 1938), Cambridge (Mass., 1939) et Chicago (1941).
Parallèlement, naissent des collections d’ouvrages, fondées par Frank et Schlick (Schriften zur wissenschaftlichen Weltauffassung), par Neurath, Carnap, Frank et Hahn (Einheitswissenschaft). La publication de l’International Encyclopaedia of Unified Science (Encyclopédie internationale de l’unité de la science), projetée par Neurath, est réalisée après sa mort (1934). La revue Erkenntnis est relayée à partir du VIIe volume (1939) par le Journal of Unified Science. L’influence des idées du cercle de Vienne s’étend alors à l’ensemble du monde philosophique.
Cependant, son centre géographique s’est déplacé vers le monde anglo-saxon. À partir de 1930, le nazisme contraint le groupe viennois à se disperser. Carnap émigre vers Prague puis Chicago, Waismann et Neurath en Angleterre, Zilsel, Kaufmann, Menger, Gödel, Hempel et Feigl aux États-Unis.
En 1938, le Cercle de Vienne n’existe plus à proprement parler, et les travaux de ses membres ou de ses sympathisants se différencient de plus en plus selon leurs évolutions personnelles. Néanmoins, la marque originale et vigoureuse que le cercle a imprimée à la philosophie du XXesiècle, tant par les critiques que suscitent ses positions que par les développements qu’elles inspirent, continue de se manifester.

DEVOIR V : Idéalisme dialectique de Hegel

Définition : La dialectique est une méthode de raisonnement, de questionnement et d’interprétation qui a pris plusieurs formes au cours des siècles. Ses sens sont nombreux et difficiles à cerner. Maintenant, il s’agit pour nous de ne parler qu’ici la dialectique hégélienne seulement. Celle-ci est habituellement identifiée au syllogisme et ses trois moments : thèse, antithèse, synthèse ou position, opposition, composition

Ø Hegel admet que la philosophie doit prendre pour tâche de révéler l’intelligibilité de tout ce qui est aussi bien que de tout ce qui fut. C’est pourquoi il est quasiment impossible de Hegel sans parler de l’histoire des hommes. La raison pour Hegel est ce qui anime l’ensemble du réel. « Tout ce qui est rationnel est réel, tout ce qui est réel est rationnel ». Elle est aussi la somme de toutes les manifestations à caractère humain car toute philosophie est philosophie humaine, la vérité est fondamentalement subjective et il ne croyait pas qu’il puisse exister une vérité au dessus ou en dehors da la raison humaine. La raison pour Hegel est dynamique car il voit le présent, le non -être et le devenir. Il est impossible de réfléchir à ce qu’on est sans penser dans le même temps qu’on est pas éternel. La tension entre « être » et « ne pas être » sera résolue dans le concept de « devenir ». L’Esprit humain est une connaissance confuse, un esprit subjectif c’est la sensation immédiate. Puis l’Esprit objectif qui se réalise dans le monde de la culture (civilisations, institutions, …). Il y aussi l’Esprit qui se découvre dans la connaissance religieuse pour finalement la philosophie comme Savoir Absolu de connaissance, ce qu’il nomme la « triade ». Et il dit que l’histoire n’est qu’une longue chaîne de pensées. Et il indique quelles règles gouvernent cette longue chaîne de pensées. Il suffit d’étudier tant soit peu l’histoire pour se rendre compte qu’une pensée vient souvent se greffer sur d’autres pensées plus anciennes. Mais, à peine posée, cette pensée être contrée par une nouvelle pensée, créant ainsi une tension entre deux modes de pensée. Et cette contradiction sera levée grâce à une troisième pensée qui conservera le meilleur des deux points de vue. C’est ce que Hegel appelle un processus dialectique.

Thèse, qui est une position
Antithèse, qui est la négation de la position
Synthèse, qui est la négation de la négation
Triade ou processus dialectique c'est-à-dire :
Ø Les Eléates avaient affirmé qu’aucune matière ne pouvait se transformer. Ils furent obligés de nier les changements que leurs sens percevaient pourtant dans la nature. Les Eléates avaient formulé cette affirmation et c’est un point de vue de ce type que Hegel appelle position ou thèse.
Ø Mais dès qu’une position est nettement définie, elle attire son contraire. Ce que Hegel appelle une négation ou antithèse. La négation de la philosophie des Eléates, ce fut Héraclite qui déclara que « tout s’écoule ». A partir de ce moment il y a une tension entre deux manières de voir diamétralement opposées.
Ø Empédocle qui a départagé les deux points de vue opposés, c’est ce que Hegel a appelé la négation de la négation.
La dialectique de Hegel ne s’applique pas seulement à l’histoire. Car quand nous discutons ou voulons expliquer quelque chose, nous pensons de manière dialectique. Nous essayons de déceler les défauts de l’argumentation, c’est ce que Hegel nomme « penser négativement ».
On peut dire que :
- Le rationalisme de Descartes est une thèse
- L’empirisme de Hume est une antithèse
- La philosophie de Kant est une synthèse qui a nié et conservé les deux modes e pensées.
Hegel souligne que même la synthèse va être remise en cause par une nouvelle antithèse qui est une nouvelle chaîne de pensées composées de ces trois millions qu’il qualifie de « triade ».
La méthode dialectique de Hegel n’est pas séparable du contenu comme chez Platon.
Les trois moments dans lesquels cette triade dialectique de l’Absolu-résultat est :
L’idée, forme logique pure en soi du concept pensé comme réalisé, ou le concept dans l’élément abstrait de la pensée, le vrai à son niveau le plus formel. C’est celui de la logique. C’est celui de la philosophiques logique, une avec l’ontologie. Elle dit ce qu’est la raison dont les autres savoirs entreprondront l’exploration et comment la chercher.
La nature : L’idée se donnant l’existence d’un Etre-là, « l’idée sous la forme de l’altérité », le concept (ou raison) s’aliénant dans la matière afin en s’y descendant, de ressaisir pour soi. L’idée doit se perdre comme nature dans la « déraison de l’extériorité » (espace) et la forme immédiate de la multiplicité d’existence indifférentes, extérieures les unes aux autres.
L’Esprit « l’idée dans l’élément de l’esprit humain », l’idée parvenue à l’existence en est pour soi ou la Nature s’apparaissant à elle-même (pour -soi) comme l’Idée. L’Esprit est le concept concret en qui la pensée s’incarne et devient Esprit du monde. Il est donc le sujet de l’histoire, seule vérité vraiment substantielle, essentiellement individuelle et subjective, il exprime dans l’expérience humaine ce que le concept est abstraitement : l’unité de la pensée et de la réalité. Ces trois figures sont : l’esprit subjectif, l’esprit objectif et l’esprit absolu.
Dans ce sillage d’expliciter l’idéalisme dialectique, Hegel pour, ’idée est le vrai en et pour soi, l’unité absolue de la notion et de l’objectivité. Son contenu idéal n’est autre chose que la notion en ses déterminations. L’idée est la vérité, car la vérité est que l’objectivité corresponde à la notion, et non que les objets extérieurs correspondent à mes représentations ; ce ne sont là que les exactes représentations que moi, j’ai ces choses. Dans en l’idée, il ne s’agit pas de telle chose ni de telle représentation, ni d’objets extérieurs, car , tout ce qui est réel, en tant que vrai, est l’idée et n’a sa vérité que par l’Idée et en vertu de l’Idée. L’être individuel est un certain côté de l’Idée, il lui faut donc d’autres réalités qui paraissent de même exister en particulier pour elles-mêmes, la notion n’est réalisée que par leur ensemble et leurs rapports. Le singulier pour soi ne correspond pas à sa notion ; de cette limitation de son existence résultent sa finitude et sa ruine.

L’idée elle-même ne doit pas être considérée comme l’idée de quelque chose, pas plus que la notion déterminée. L’Absolue est l’idée universelle et une, qui, jugeant, divisant, se particularise en systèmes d’idées déterminées qui ne le sont que pour revenir, à l’idée une, à leur vérité. C’est d’après ce jugement que l’idée n’est d’abord que la substance universelle une, mais en sa réalité véritable, développé, elle est le sujet et par là même esprit. C’est ce mouvement d’immanence que Hegel désigne « idéalisme dialectique ». L’idée peut encore être conçue comme raison, comme sujet- objet, comme unité de l’idéal et du réel, du fini et de l’infini, de l’âme et du corps, comme la possibilité possédant en soi sa réalité, comme ce dont la nature ne peut être comprise que comme existant, parce qu’elle contient tous les rapports de l’entendement, mais dans leur retour infini et leur identité en soi. En fait, l’idée elle-même est la dialectique qui éternellement sépare et distingue l’identique en soi du différent, le subjectif de l’objectif, l’âme du corps et elle n’est qu’à cette condition création éternelle, vie éternelle et éternel esprit. Etant ainsi elle-même le passage ou plutôt sa propre transposition dans l’entendement abstrait , elle est encore raison éternelle ; elle est la dialectique qui fait comprendre à cet entendement , à la différence, sa nature finie et la fausse apparence qu’est l’indépendance de ses productions et qui le ramène à l’unité. Ce double mouvement n’étant ni séparé, ni distinct, dans le temps, ni de quelque façon, car il ne serait encore qu’entendement abstrait, est l’intuition éternelle de soi dans l’Autre ; c’est la notion qui s’est réalisée elle-même en son objectivité , l’objet qui est finalité intérieure , subjectivité essentielle. Les diverses façons de comprendre l’Idée comme unité de l’idéal et du réel, du fini et de l’infini, de l’identité et de la différence etc ; ce sont plus ou moins formelles, suivant qu’elles désignent un certain degré de la notion déterminée. Seule, la notion est libre et le véritable universel ; dans l’idée donc, sa détermination concrète n’est qu’elle-même ; c’est une objectivité où elle se poursuit comme l’universel et où elle asa propre totale détermination concrète.
Bibliographie
-HEGEL G. W. F., Précis de l’encyclopédie des sciences philosophiques, trad. De l’allemand par J. Gibelin, Librairie philosophique J. Vrin, Paris, 1952, 320p.
-HEGEL, Philosophie de l’histoire, textes choisi par Jacques D’HONDT, Presse Universitaire de France, Paris, 1975, 156 p.
-BARAQUIN, N., Dictionnaire de la philosophie, Armand Colin, Paris, 2000.
-Lalande, A., Vocabulaire technique et critique de la philosophie, P.U.F., Paris, 1926, Vol. 1.
- Lalande, A., Vocabulaire technique et critique de la philosophie, P.U.F., Paris, 1926, Vol. 2.


[1] De WULF, Histoire de la philosophie. Méditation ( 6ème édition), p. 144.

Evaluation de la formation


Missionnaire des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie (Majorque)

Évaluation de l’application des itinéraires
Évaluation Tercera : 15-12-2006
Indentification
Noms et prénoms : MUNYANZIZA P. CELESTIN
Lieu où tu étudies la Philosophie : Yaoundé / Cameroun
Études réalisées avant : La Littérature
Nom du centre où tu étudies : Université Catholique d’Afrique Centrale (Institut catholique de Yaoundé.)
Nom du professeur : Gianna PALLANTE
I. La dimension humaine
1. Méthodologíe
Type d’enseignement : cours magistral
Partie du programme étudié : Philosophie de L’éducation.
Objectif de cette partie : comprendre le but et les méthodes de la philosophie de l’éducation
Bibliographie utilisée : Gianna Pallante (L’autre éduqué)
Transcription des notes de cours : Education est l’ensemble des processus et des procédés qui permettent à tout être humain d’accéder progressivement à l’insertion et intégration dans sa société et dans une culture donnée. Dans ce cours qui est un peu en parallèle avec la dimension humaine, il s’agit d’une réflexion philosophique de l’éducation. L’étude comparée des de la pensée et des œuvres de certains auteurs de la période ancienne et moderne ; permet de connaître leur philosophie et surtout de comprendre la relation de celle-ci avec les problèmes éducatifs de leur époque enfin de devenir capable, de réfléchir en philosophie sur les problèmes éducation aujourd’hui.
2 Questionnaires :
1. Objectif 1 : Elaborer un projet communautaire et personnel tenant compte de chaque cours

1.1- Question : Cherche quelques informations à propos de comment on élabore un projet communautaire ou personnel et écris un schéma de ces pas ou ces étapes les plus importants.
REPONSE : Pour élaborer un projet personnel ou communautaire, il y a les étapes à suivre à savoir :
n Analyse de la réalité ;
n la formulation des objectifs à atteindre et
n les moyens envisagés.
n En plus, il faut y fixer l’emploi du temps à respecter pour la bonne démarche et la réalisation dans toute fidélité de ce qu’on a programmé. Dans tout cela, il faut tenir compte ou y ajouter trois éléments importants pour la clarté, la cohérence et pertinence de ce projet. Il s’agit donc de :
n la personnalisation,
n la précision
n et la concrétisation.
Pour la bonne compréhension, nous allons expliquer en nos propres mots les étapes les plus importantes du projet comme c’est déjà évoqué –sus.
¨ L’analyse de la réalité : il s’agit ici d’examiner l la situation de ma réalité présente. Et d’observer attentivement tout ce qui peut contribuer à la réussite de mon projet. Partant de cette réalité je vois les difficultés, les avantages.
¨ Les objectifs : Au cours de cet étape, c’est la formulation des objectifs à atteindre.
¨ Les moyens dont je dispose : ici, il s’agit pour moi de voir tout ce qui peut me permettre de réaliser mon projet et d’en atteindre les objectifs. Il s’agit notamment de répondre aux questions suivantes :
¨ avec qui je le fais ?
¨ quand ? où ?
¨ Pourquoi
¨ et comment ?

1.2- Question : Quelle utilité et avantage apporte avoir un projet personnel, communautaire, de la délégation ?
REPONSE : Le projet personnel, communautaire, de la délégation nous aide à bien profiter tout ce que la congrégation nous offre dans son élaboration du projet de toute la congrégation. Par ailleurs ; c’est surtout pour une méthode un peu commune de vivre la communion au sein de toute la congrégation ; la mission, la prière …

1.3 Ecris quelques difficultés qu’on rencontre dans l’élaboration d’un projet personnel.
-Une analyse de la réalité qui est superficielle, non axée sur la réalité vécue.
-Une confusion de ne pas se référer au projet de toute la congrégation en général.

1.4- Explique si c’est mieux (et pourquoi) avoir un projet personnel fréquemment qui ne s’accomplit pas ou vivre sans aucun projet.

REPONSE :
Faire un projet qu’on ne respecte pas c’est vivre une vie inauthentique sans une vérité ontologique. C’est donc l’hypocrisie et culte formaliste.

2 : Objectif 2 : Développer les valeurs humaines pour être un homme de son temps.

2.1- Une liste des valeurs humaines plus appréciées ici au Cameroun, plus précisément à Yaoundé.
REPONSE :
Il y a :
L’Amour,
Le Pardon,
L’humilité,
La Sincérité,

La Disponibilité,
La Fraternité,
La Loyauté,
L’Attention,
La Solidarité,
La Franchise,
L’Ecoute
Le Partage
L’ouverture,
La convivialité,
La collaboration

2.2- Est –ce qu’on peut dire que/ peut-on dire que les valeurs humaines sont également des valeurs chrétiennes ?
REPONSE :
Oui, par ce qu’elles sont complémentaires.

2.3- La loyauté et la sincérité sont des valeurs humaines. Explique en quoi elles consistent.
REPONSE :
La loyauté consiste à vivre une fidélité et, la sincérité à la franchise.
2.4- La bonne convivialité dans une communauté est-elle une valeur humaine ou religieuse ?
REPONSE :
C’est les deux en même temps Comme valeur humaine et Comme valeur religieuse, et créent la solidarité la charité parmi les hommes.

2.5- Il existe des valeurs universelles valides dans toutes les cultures ? Si tu penses ainsi cite quelques unes. Enumère aussi quelques valeurs qui ne le soit en d’autres différente.
REPONSE :
On peut énumérer ces valeurs telles que :
L’Amour,
La Solidarité,
La Disponibilité,
Le Pardon,
L’unité,
La volonté,
La sagesse
L’intelligence.

II- Dimension chrétienne.
1- Méthodologie :
Type d’enseignement : cours magistral
Partie du programme étudié : La philosophie Médiévale
Objectif de cette partie :
Bibliographie utilisée : Emile Bréhier ; St Augustin (Les confessions); Jean Paul II (Fides et Ratio) ; St Thomas d’Acquin (Somme Théologique) ; Boèce (Les consolations de la philosophie) ; Alain de Libera (Penser au moyen âge)
WWW.google.com; http/ Philo.Médévale.com

2 Questionnaire.
1. Objectif 1 : Approfondir l’option fondamentale pour Dieu et à la suite de Jésus Christ.

1.1-Question : Les trois grands mystères du Christ sont : Incarnation, mort et résurrection. Définis très brièvement en tes propres mots la signification chacun d’eux.
REPONSE :
Par l’incarnation, c’est le mystère du Fils de Dieu qui a pris les condition humaines pour sauver l’humanité .L’Evangéliste Saint Jean le déclare bien : « Le Verbe s’est fait chair … » (Jn. 1, 1-18). C’est Dieu donc, qui vient à la rencontre de l’homme pour restaurer sa nature déchue. Saint Paul dit que Jésus est l’image de Dieu invisible, en lui tout fut crée, en lui nous avons le rachat et pardon de nos péchés ; voilà donc à travers ces paroles de Saint Paul ce que c’est l’incarnation.
Mystère de la Mort : Nus célébrons la passion du Christ qui nous sauvé pleinement quand il est sorti dans le tombeau étant si victorieux. Dieu est donc amour, il donne sa vie pour nous, ma vie nulle ne peut la prendre car c’est moi qui la donne. C’est à cause de ses œuvres (gestes et paroles que nous rencontrons dans l’évangile Que Jésus a été mis à mort sur la croix. Jésus a vaincu la mort, il est descendu au séjour des morts et en est sortie victorieux. Il nous ouvre les portes du Royaume des cieux et nous montre sa nature divine. Il est pleinement accomplit dans la gloire, il est ressuscité corps et âme. Dieu est amour, il donne sa vie pour nous, ma vie nulle ne peut la prendre car c’est moi qui la donne. C’est à cause de ses œuvres (gestes et paroles que nous rencontrons dans l’évangile Que Jésus a été mis à mort sur la croix.


Mystère de la résurrection : l’humanité n’est plus déchue mais plutôt rachetée. La mort n’a pas le pouvoir sur l’homme. Dieu est l’auteur de la vie. La résurrection du Christ implique la restauration de tout chose en leur état original. Le mystère de la résurrection scelle la plénitude de la révélation de Dieu. Par sa résurrection, le Christ réalise la plénitude de la révélation de Dieu, sa mort et sa résurrection scellent le mystère du salut. Jésus a vaincu la mort, il est descendu au séjour des morts et en est sortie victorieux. Il nous ouvre les portes du Royaume des cieux et nous montre sa nature divine. Il est pleinement accomplit dans la gloire, il est ressuscité corps et âme.

1.2-Il faut s’incarner dans la culture et à ses alentours dans la culture on vit .Il faut aimer les choses créées par Dieu et aimer les personnes qui nus entourent. Comment alors cela se concilie avec sa propre négation et déprécier les choses terrestres que même/ quelques fois la Liturgie commande ?
Réponse : Nos communautés sont implantées dans milieu culturel. Elles doivent s’insérer dans ce milieu culturel en restant ouvertes aux gens qui l’entourent. Autrement dit, nous devons épouser la culture dans laquelle nous nous trouvons en aidant ceux qui nous entourent ou tout au plus nous inculturer dans une culture qui n’est pas la notre, mais où nous sommes appelés à exercer notre mission .Notre pastorale sera d’aller à leur rencontre et de les inviter chez nous. Mais, l’évangile devra être notre lumière pour entrer en dialogue et en communion avec eux ; Car c’est une des richesses que le Seigneur nous a comblé. Par ailleurs, nous devons aimer tout ce qui est créé par Dieu. Car, il est Bon et tout ce qu’Il fait concours au bonheur de l’homme. Nous devons donc aimer Dieu à travers ses œuvres, nous devons nous nier, faisant passer d’abord les autres avant nous, bref nous devons avoir l’Amour de
Dieu en tout ce qu’il a fait jusqu’à la négation de nous même. C’est pourquoi notre Liturgie sans être en contradiction avec l’évangile, devra intégrer les objets culturels de ce milieu ou nous sommes, la manière de danser par exemple dans l’église, les ornements, les décorations, bref notre Liturgie doit tenir compte de notre milieu culturel ce qui n’est pas en contradiction avec l’évangile peut être intégré pour la gloire de Dieu.

1.3 Question : Explique quelques raisons du célibat des Prêtres séculiers et différence du célibat religieux.
Réponse : Le célibat des Prêtres séculiers, eux ne prononcent pas les conseils évangéliques (chasteté, pauvreté et l’obéissance) ils ne font que promettre ou prophétise l’obéissance à leur évêque qui à la place du Christ. De là, leur vœux d’obéissance et leur sacrement de l’ordre impliquent une vie consacrée, une vocation particulière de suivre le Christ, d’agir à la place du Christ. C’est pourquoi ils sont appelés à mener une vie chaste, à obéir à leur évêque ; à vivre aussi le détachement des biens matériels qui est en quelque sorte un vœu de pauvreté chez les religieux .Voilà pourquoi le Prêtre séculier est libre d’user ses biens comme il le veut.
Le célibat religieux : C’est un vœu de chasteté. Ce célibat est appelé aussi célibat consacré qui, est différent de celui des Prêtres séculiers ; car ce premier favorise une relation spéciale avec les personnes de l’entourage mais occasionne aussi une solitude qui doit être assumée avec une élégance.
Le célibat consacré, c’est un état de quelqu’un qui accepte sa soif, qui accepte de vivre soif en état de soif, qui accepte de porter cette soif sans chercher à l’assouvir au moyen de quoi que ce soit. Par et à travers ce célibat consacré on est libre et disponible pour servir les autres par l’amour de Dieu et pour des hommes .La solitude quant à elle ,est un moment propice pour la rencontre intime avec le seigneur. Elle est dans ce cas une dimension au cours de laquelle on se ressource et rencontre le seigneur pour enfin aller parler aux autres tous ses biens faits de amour. Par ailleurs, le célibat religieux consiste à vivre à l’exemple du Christ et de la première communauté chrétienne cf. Ac …Ils mettaient tout en commun (il n’y avait pas des pauvres parmi- eux nous dit des actes des apôtres) . C’est à cause de la vie communautaire, et de leur vocation à la suite du Christ pauvre chaste et obéissant que ces vœux sont nécessaires pour la réalisation libre de leur vocation pour éviter les contraintes de l’un ou de l’autre.
1.4 Question : Quelle l’avantage que tu considères qui va avec le fait de vivre communautairement dans la vie religieuse ?
Réponse : -L’encouragement mutuel pour la prière, pour l’apostolat
-Partage de joies et de peines comme une école de vie : on soutient le faible ; on encourage le vaillant !
-Chacun met au service des autres des talents et des qualités
On apprend beaucoup des choses de l’autre.
1.5 Question : Décris les motivations (le pourquoi) plus importantes l’obéissance à partir de la théologie spirituelle ?
Réponse : Jésus s’est fait obéissant jusqu’ a la mort de la croit. Notre vie religieuse est la suite du Christ ; conscient qu’il devrait subir la peine atroce il n’a pas démissionné à sa mission salvatrice, mais, il a obéit jusqu’à ce que toutes les prophéties s’accomplissent. A notre retour, notre obéissance trouve son fondement dans l’exemple du Christ. Si il m’a appelé c’est pou m’élever vers lui, pour une mission et pour ce faire, il faut l’obéissance quelques soient les difficultés, cet obéissance n’est pas celui du « feu qui s’éteint dès qu’on verse l’eau ». Mais, C’est l’obéissance libre jusqu’au bout car Dieu nous a crées libres et nous ne sommes pas des automates.
1. 6 Question : L’obéissance ne se termine pas à réaliser ce que le supérieur veut, donc il va beaucoup plus loin. Explique quelque chose de ce beaucoup plus loin.
Réponse : Partant de la réponse de la question précédente, nous pouvons continuer dans le même sens soit disant que par rapport à l’obéissance à mon supérieur ne doit pas annuler ma dimension du fait que je suis un homme raisonnable et mon supérieur de même. Ainsi, il ne peut pas demander des choses impossibles. Mais, il se peut que ce qu’il me demande n’entre pas dans ma manière de voir et de comprendre….or il faut du respect pour mon supérieur, c’est même ce qui détruit des communautés (manque du respect envers un supérieur) Il faut savoir la manière de dialoguer avec un supérieur ; choisir le moment favorable de donner des raisons essentielles, se mettre à son écoute mais il faut la liberté dans l’obéissance. Et, cela n’implique pas qu’on va à l’encontre de la décision du supérieur dès que ça n’entre pas dans ma logique. Ne jamais perdre de que le supérieur tient la place du Christ dans la communauté. Ainsi, il faut tout faire par amour de la communauté et du supérieur. C’est pourquoi pour moi l’obéissance va plus loin car on peut même accepter ce qui n’entre pas dans notre raison !
1 .7 Question : Comment tu agirais si (par l’hypothèse) dans une affaire importante l’obéissance religieuse entrerait en conflit avec ta conscience ?
Réponse : Toujours dans le même sens de deux questions précédentes on doit savoir quand et comment il faut exposer des incompréhensions. Mais devant les cas difficiles il faut engager le dialoguer et faire intervenir tous les membres de la communauté quand le problème semble trop dur.
1.8 Question : Dans quel sens on vit l’obéissance en écoutant les événements de la vie ?
Réponse : familles pauvres suite aux problèmes de la guerre, famines etc.
On demande une aide et n’en donne pas ou bien on est économe et on sait bien que l’argent est là.
Il faut signaler que notre vie communautaire n’est pas facile, il y a des menu difficiles quelques fois à digérer c’est pourquoi à la suite du Christ il nous nécessairement un renoncement : il faut donc mettre la foi et la confiance en Christ qui nous appelle.

1.3- Jésus Christ est Seigneur : Il est notre Roi. cela veut dire qu’est aussi un seul sauveur qui a restaurer l’humanité grâce à la dimension divine du mystère de la Rédemption.

2. Objectif 3 : croître dans la disponibilité missionnaire envers tous.
2.1.

2.2-
2.3- Oui, par le fait que je suis missionnaire je dois être d’accord pour aller exercer mon apostolat dans un autre pays. Puisque notre congrégation son propre est la prédication de la bonne nouvelle qui la parole de Dieu. En faisant la profession, je dois savoir en moi cette dimension de la mission dans notre congrégation sinon c’est déviation. Je dois donc, disposer la disponibilité missionnaire pour la bonne réalisation de la qualité missionnaire sans réserve ; pour le Royaume de Dieu et le salut des hommes.

2.4- Pour porter loin l’Evangile de Jésus Christ, il nous faut d’abord s’ inculturer dans tous les pays où nous sommes appelés à exercer la mission. Car, au contraire ; on peut porter un échec de la mission et, pourtant la réussite est tant souhaitée qu’utile ! L’inculturation va donc contribuer à la réussite efficace de l’Evangélisation car on ne peut pas mieux en faire tant qu’on arrive pas à mieux relever les traits positifs de la culture dans laquelle on vit afin de s’y intégrer et s’y inculturer.

III- Dimension Religieuse.
1- Méthodologie :
Type d’enseignement : Recollection
Partie du programme étudié :
Objectif de cette partie :
Bibliographie utilisée :

2 Questionnaire.
1- Objectif 1 : progresser dans la connaissance de la théologie et l’histoire de la vie religieuse.

*1.1-

1.2- Anachorètes : Les premières personnes qui menaient une vie retirée surtout au désert.
C’était une vie rude et rêche caractérisée par une dimension contemplative de prière. Leur apostolat est orienté auprès des non croyants et des païens.
- Cénobites ce sont des moines qui, vivant en communauté ; menant une vie contemplative axée sur la prière vécue et pratique dans toute situation très austère.
- l’ordre des mendiants : C’est un ordre qui mène une vie de la prière monacale et ascétique ; ils sont des prédicateurs de la parole de Dieu. Leur principe fondamental comme pilier principal est de mener une vie pauvre.
- Règle cléricale : Un différenciation et leur spécificité réside dans le fait que les membres reçoivent les ordres sacrés qui leurs sont le propre.
- instituts séculiers : Le propre ces instituts et ses membres est qu’ils ne font pas de vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. Chez eux, la vie communautaire n’est pas accentuée car chaque membre peut vivre seul. Ils ne vivent pas sous le même toit.
1.3- la dissemblance entre le célibat des presbytères séculiers et celui des religieux est que pour des séculiers est le choix libre mas considérer comme une option fondamentale évidente. Il est en quelque sorte un exercice d’une discipline de soi. Nonobstant, chez religieux, c’est un vœu parmi les trois à savoir : chasteté, pauvreté et obéissance. Ce vœu n’est pas réductible aux autres trois.

2.- objectif 3 : Apprendre à vivre l’obéissance à partir de la Parole de Dieu, les frères et les événements de la vie.

IV. Dimension congrégationnelle.
1- Méthodologie :
Type d’enseignement : DIMENSION CONGREGATIONNELLE.

1- Méthodologie
Type d’enseignement : Formation à la maison, exposé, partage, méditation et les lectures des documents de la congrégation,
Partie du programme étudié : Le directoire ; itinéraire spirituel du Fondateur, identité dans notre congrégation dans l’église, les M.SS.CC dans le monde. Notre manière de vivre la chasteté, la pauvreté et obéissance. Notre vie fraternelle et communautaire histoire de la congrégation.
Objectif de cette partie :
la pratique dans le vécu des règles et la ligne de la congrégation;
croître dans l’expérience de Dieu commencé au Noviciat en nous exerçant surtout à la méthode de la Lectio Divina et à la pratique de la spiritualité du désert ;
grandir dans la spiritualité de Sacrés Cœurs pour la vivre et pouvoir la transmettre dans notre vie consacrée et notre vie missionnaire.
Grandir dans l’amour et le respect mutuel, dans la connaissance et l’amour de notre congrégation (Art. 3 de nos Règles) ;
se nourrir de la Parole de Dieu comme cela est prescrit dans nos règles « si nous ne connaissons pas la Parole de Dieu, que prêchons nous ? (Art. 56)

Bibliographie utilisée : Les Règles de la Congrégation, Encyclique du Pape Bénoit XVI intitulé « Dieu est Amour », lecture et commentaire de la Biographie du Père Fondateur écrite par Joseph Amengual i Battle, Columna y Antorcha de la Iglesia de Mallorca », le directoire et le XVI ème chapitre général

1 objectif 1 : nous former dans la prière et la contemplation.

1.1 – Les trois personnages du temps de l’Avent sont :Jean Baptiste : Il a joué un rôle incontournable dans l’annonce et les préparatifs de la venue du seigneur Jésus Christ. Il s’est préoccupé donc d’annoncer la venue du Seigneur dans le monde pour racheter toute l’humanité. Par conséquent, il est connu de son rôle de préparer le chemin du seigneur.
, Marie : Par son « FIAT » elle a pleinement participé dans le projet de Dieu de sauver l’humanité toute entière car par son oui à l’ange Gabriel, le Verbe s’est fait chair dans son sein.
L’Ange Gabriel : Parce l’ange Gabriel, porte le message du Seigneur à Marie fille de Joichim et Anne qui, devient la mère de notre sauveur. L’Ange Gabriel est donc un médiateur ou un messager envoyé par Dieu.

1.2 – L’Eucharistie comme Corps et Sang du Christ : Jésus, il est le pain qui donne la vie car depuis longtemps et dans l’histoire du peuple d’Israël Dieu a nourri son peuple du pain des anges, il leurs a envoyé le pain du ciel ;Dieu les a nourri de la fleur du froment et du vin de vigne qui vont symboliser Christ dans le nouveau testament. Christ donc à la dernière scène, la nuit où il fut livré, il institua le sacrifice de l’Eucharistie de son Corps et de son sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles .Il est Prêtre de l’alliance nouvelle, il a offert le sacrifice parfait sur l’auteur de croix .
L’Eucharistie comme source de vie : L’Eucharistie est une source de la vie du fait qu’à travers le corps et vin du Christ Jésus nous donne la vie pleine. L’Eucharistie dans ce sens est si un grand amour qui donne la vie éternelle ; car Jésus lui -même nous dit ceci : « Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Qui mange de ce pain vivra pour toujours ».
La liturgie Eucharistique est source de grâce : C’est, dans la liturgie de la célébration Eucharistique, que résulte en nous la grâce reçue dans les mystères du corps, et du sang de Jésus Christ, notre Rédempteur est, Pain de notre vie.
Le mystère de l’Eucharistie : c’est le mémorial du sacrifice d’une offrande pure du pain et du vin en Corps et en Sang de Jésus. En effet, ce mystère de l’Eucharistie est en quelques sortes le Banquet très saint où le Christ est reçue en nourriture : le mémorial de sa passion est célébrée , et que notre âme est toujours remplie de sa grâce et sa gloire à venir nous est déjà donnée.

1.3 - les fruits que tire de la lectio divina
Contemplation
Le pardon
Les vertus théologales.
La confiance
La fermeté
L’assurance
L’humilité.

1.4- Article N° 58 de nos Règles : « La Parole de Dieu lue et méditée fréquemment est viatique pour notre chemin et guide pour nous laisser habiter par les sentiments de Jésus, pour chercher la volonté de Dieu et pour animer notre ministre »

Cela veut dire que la lecture de la Parole de Dieu et vécue dans la prière devient le pain qui nous fortifie et nous rend capable dans notre chemin immarcescibles. Elle est la subsistance de notre foi dans la prédication de la parole de Dieu comme nous le commande notre Père Fondateur. Pour la méditation, nous assimilons et discernons la Parole de Dieu. Grâce à cette intériorisation de celle -ci à l’intérieur de nous même, nous vivons une intimité avec Dieu qui nous parle dans notre cœur et, notre homme intérieur répond à l’invitation de Dieu d’aller prêcher sa parole. En plus avant de faire ainsi il nous faut tout d’abord la méditation profonde de la parole de Dieu car on donne ce qu’on a. Pour dire que la prédication doit être précédée par le vécu et l’expérience de la parole de Dieu.

2. objectifs 2 Se nourrir de la spiritualité des Sacrés Cœurs

*2.1- Je suis venu jeter un feu sur la terre, et combien j’aimerais qu’il soit déjà allumé.
La venue du Messie est un salut pour tout le monde qui croit en lui donateur de la vie vivre éternelle. Ceux qui se mettent à sa suite ne marchent pas nécessairement qu’ils ont la paix car ils rencontrent beaucoup de difficultés. Et, suivre Christ ne veut pas dire avoir la paix mais au contraire il y a des conflits qui surgissent entre ses disciples et ceux qui sont comme des parties antagonistes.

2.2 l’article qui se trouve au site de la congrégation est centré sur notre spiritualité des Sacrés Cœurs. Ils sont qualifiés comme des sources jaillissant de l’amour des Sacrés Cœurs. En outre c’est le Feu de Dieu envers l’humanité.


2.3- Prière aux sacrés Cœurs de Jésus et Marie


Soyez bénis Cœurs de Jésus et de Marie,
Notre richesse pleine d’amour
Source intarissable et foyer d’amour et de la miséricorde ;
Siège de toute bonté et de grâce.


Sacrés cœurs de Jésus et de Marie,
Donnez- moi de vous contempler,
De vivre et témoigner un grand si amour
Dont vous avez envers l’humanité.
Crées en moi un semblable coeur nouveau
Remplis d’amour et de charité
Pour témoigner ton vrai amour.

Sacrés cœurs jaillissant d’eau vive
Donnez- moi un cœur doux et humble
Et devenir ton disciple
Et pour réparer tes plaies ;
Toi agneau immolé
Tes blessures sont réconfort de ma vie de foi
Il est digne, l’agneau immolé
De louer les sacrés coeurs
Toujours et à jamais dans tous les siècles !
AMEN

2.4 Image du sacré de Jésus dont la profonde miséricorde.

Evaluation de la formation

MISSIONNAIRE DES SACRES CŒURS DE JESUS ET DE MARIE (MAJORQUE)
SECRETARIAT DE FORMATION (MAISON CENTRALE MADRID)

SCHOLASTICAT I


EVALUATION DE L’APPLICATION DES ITINERAIRES


EVALUATION PREMIERE :

IDENTIFICATION : MUNYANZIZA
Prénoms : Pierre Célestin
LIEU OU TU ETUDIES LA PHILOSOPHIE : UNIVERSITE CATHOLIQUE D’AFRIQUE CENTRALE.
ETUDES REALISES AVANT : La Littérature
NOM DU CENTRE OU TU ETUDIES : Universite Catholique d’Afrique Centrale.
Institut Catholique De Yaoundé
BP 11628 YAOUNDE

Mr A. NDEBI BIYA ROBERT
Mr A. Michel KOUAM
Mr Joseph Marie ZAMBO BELINGA

1.Méthodologie.
Type d’enseignement :-Introduction à la sociologie et à l’Anthropologie Socio-Culturelle.-Cours auxiliaire.
-Anthropologie philosophique : Cours magistral.
-Philosophie de l’Art. Cours auxiliaire.

Partie du programme étudié (en résumé) :

1*. Le travail étant une des activités les plus communes de l’homme, le philosophe doit d’abord se demander si le travail et l’art peuvent finaliser la vie humaine .Après Karl Marx et Nietzsche, cette question est trop fondamentale .Le philosophe doit analyser l’activité artistique à comprendre dans quelle meure l’homme peut transformer l’univers et dans quelles mesures il peut se transformer lui-même. Tous ceux-ci me renvoient à la dimension humaine quant à ce qui est la perception de soi : estime de soi, la connaissance de soi, acceptation de soi, être conscient d’être une personne unique et irremplaçable,
Esprit du travail, surtout esprit du travail en équipe. Les notes de ce cours me renvoient immédiatement à la dimension humaine. Si nous prenons par exemple une comparaison de l’Ethique à Nicomaque , x,9 ,1179 a 23-24 et dans la Bible le livre de la sagesse 7,7-14 on comprend donc, je cite : « Celui qui exerce son intelligence et la cultive semble être dans l’état le meilleur ,et très aimé des dieux . »On constate qu’il y a des harmonies étonnantes entre la sagesse qui vient d’en--haut et la sagesse d’en bas .Et c’est bien normal puisque l’auteur de la Bonne Nouvelle et en même temps l’auteur de notre intelligence. La Bonne Nouvelle est intelligible et sa lumière ne peut qu’élever l’intelligence.
pour la partie du programme étudiée, j’ajouterais la formation humaine intégrale dans laquelle on apprit :
La connaissance de soi- même
0 Auto affirmation
0 Croissance personnelle dans la communauté, dialogue communautaire, auto- discipline :
Interne et externe
0 Trois chemins de l’agir humain
0 Le budget d’énergie « les forces »
0 La gestion de nos sentiments
0 La gestion du temps
0 Reconnaître les murs et comment les détruire
0 Développement de la personne humaine :
0 Les trois premiers niveau
0 Découverte de la personne unique et personnelle
0 un regard « instrument de paix »
0 Nos valeurs culturelles
0 Les indices de forces vitales humaines

Bibliographie utilisée.
Les œuvres :RASOLOFOMASOANDRO H, Evolution ou création
WWW.Jstor.org
Encyclopédie Encarta 2005,2006-12-12
André Bernard, L’homme et son Accomplissement, Essaie Anthropologique et Philosophique
1. Objectif 3 : Grandir dans la propre maturité affective, éd. Saint Paul Afrique Kinshasa ,1989 . <<>> Source : De la paix perpétuelle
2. Questionnaire.
1.1 Rapport sur degré de maturité affective qui correspond à mon âge.
Réponse : Je suis un peu âgé de 27 ans ; et je suis conscient d’être sexué .je prends en charge ma sexualité pour bien intégrer des pulsions sexuelles tout en évitant sexualiser le corps .Donc mon état de la maturité affective de la sexualité est mure. En plus, il est à noter que la dimension sexuelle ne peut pas être réduite aux autres dimensions à savoir : dimension humaine, spirituelle, intellectuelle, artistique etc. .
Ma maturité : style de vivre l’affectivité. Ça me renvoie :
0 Une maîtrise de moi-même
0 L’équanimité et la sérénité intérieure
0 Le sens de responsabilité dans l’accomplissement de mes devoirs
0 Le contrôle émotionnel et affectif, la sécurité et la confiance en soi-même pour en avoir envers les confrères.

1.2 Enumère quelques caractéristiques que tu considères qui doit avoir la relation entre un jeune religieux et les filles de son entourage.
Réponse :-des relations qui ne visent pas l’intimité ; car celle-ci peut les amener à la vie conjugale. La véracité et fidélité seraient très utiles dans ces relations. La discrétion, la clarté et la transparence dans leurs relations.
1.3 Par quelles raisons l’affectivité sexualité qui doit toujours tenir compte la personne célibataire pour le royaume tout au long de sa vie ?
Réponse : les raisons sont multiples :-par le vœu de chasteté il y a le célibat consacré. Comme le modelé de la vie religieuse est le Christ lui-même on doit nécessairement vivre celui –ci étant chaste, pauvre et obéissant .En plus, comme il y a un renoncement à la génitalité pour les consacrés, on doit toujours prendre en considération le célibat car ce dernier va de paire avec la chasteté.
2. Objectif 4 : Développer la capacité intellectuelle et le désir de savoir et l’habitude de lire.
2 .1 Lis quelque manuel qui apprend comment étudier et écris à propos de ce qu’il dit sur comment réussir une compréhension rapide du texte sans que ce soit nécessaire de lire tous les mots.
Réponse : Il y a d’ abord l’explication des mots clés, voir si la méthodologie utilisée par l’auteur est du cas général au cas particulier, une lecture brève mais qui entre en relief du texte ; cette dernière consiste à une compréhension rapide du texte .On peut se servir aussi la méthode : lecture de survol et de diagonal.
2.2 Fais une liste de deux poètes, romanciers, penseurs, les plus prestigieux de ton pays. Est-ce que tu en as lues quelques unes ?
Réponses : Deux poètes Rwandais : RUGAMBA Cyprien, j’ai lu son œuvre intitulée AMIBUKIRO ,CYUZUZO.Le deuxième poète qui est en même temps penseur c’est Mgr Aloys BIGIRUMWAMI , j’ai lu son œuvre intitulée UMURIRIMBYI WA NYIRIBIREMWA.Ce dernier comme il est même penseur j’ai lu œuvre ;
L’autre penseur c’est P.Alexis KAGAME ; son œuvre que j’ai lue c’est :
Les Romanciers sont : MUKAHIGIRO Perpétue et Mgr Kizito BAHUJIMIHIGO ,Aloys GAPIRA .
2 .3 Quelle langue étrangère es-tu en train d’apprendre ? Par quels motifs tu apprends justement celle-ci ?
Réponse : Espagnol .Parce que je veux être un missionnaire non limité par la langue partout ou la congrégation peut me nommer ; mais une raison bien forte c’et la réussite de ma vie religieuse missionnaire en bref pour le bien et l’avenir de la congrégation.
2.4. L’inquiétude intellectuelle, le désir de savoir et l’habitude de lire rendent l’homme plus et plus raffiné .Explique cela avec tes propres mots.
Réponse : quand on a le vif intellectuel, le désir du savoir et la formation bien assimilée on est à mesure d’amener l’homme à être de plus en plus humain. Il s’humanise davantage et s’occupe de sa sanctification.

2.5 : Fais la différence entre un article de fond dans un journal, une nouvelle d’agence et une chronique. Explique les différents objectifs des trois.
R : Un article de fond dans un journal il s’agit de la présentation d’un événement par des écrits qui portent par exemple sur la mort de Pinochet. A l’aide de cet exemple celui qui va parler sur sa mort, va d’abord s’intéresser tout simplement sur la description de sa mort, le lieu de sa mort, sans donner beaucoup de précisions sur sa personne tan disque une nouvelle d’agence est un article qui va parler der la mort de Pinochet et qui va s’intéresser par exemple de l’origine de sa maladie et de tous les traitements qu’il a subi. Sa poste présidentielle et comment il a mené son pouvoir. Une chronique sera une réflexion portée sur Pinochet, sa personne tout entière. On va donc parler de sa dictature et de toute sa vie. Il est à noter que chronique est différent d’un article de fond et une nouvelle d’agence du fait que celui-ci ne se base pas sur des prénotions et des préjugées mais tout simplement une réflexion bien menée sur la personne ou un événement en question.
2.6 : si tu devais actualiser une bibliothèque et que tu te décides par le système de classification de Dewey (le plus courant, a ce qu’il paraît) quelles matières correspondraient de 0-9 ?
La réponse est la suivante :
0: Généralités
1 : Philosophie et disciplines connexes
2 : Religion
3 : Sciences sociales
4 : Langues
5 : Sciences pures
6 : Technique (Sciences appliquées)
7 : Les Arts
8 : Littérature
9 : Géographie et histoires générales

Dimension chrétienne
1- Méthodologie

Type d’enseignement : Session, séminaires, conférences, table ronde partage ou exposé lors de la formation au sein de la communauté ou bien inter –noviciat.
Partie du programme étudié : Christologie : Histoire du salut, le mystère de l’église dans Vatican II, introduction au nouveau testament et initiation à la lecture de la bible.
Objectif de cette partie : Aider à mieux connaître la signification du mot messie, de Fils de DIEU ? de Fils de l’homme ; et surtout le kérygme c'est-à-dire la profession de foi qui depuis les origines a soutenu les chrétiens.
Bibliographie utilisée : Bible ; François Varillon, Joie de croire joie de vivre, dictionnaire de la spiritualité Catholique
Transcription de notes des cours : Jésus est vraiment le messie qu’attendait Israël. Il est Celui qui nous sauve du péché, nous conduit au Père, nous le fait connaître tel qu’Il est.
Avec lui nous devons entretenir une relation vivante parce que Lui-même est vivant. Il est le Vivant par excellence. « Parce que le Christ est ressuscité, Il est vivant ; parce qu’Il vivant, il est présent, Il est présent Il est agissant ; parce qu’Il est agissant, Il est transformant ; et parce qu’Il est transformant, il transfigurant ; et parce qu’Il est transfigurant, Il est divinisant. » dit François Varillon.

Questionnaire
1. Objectif 1 : Approfondir dans l’option fondamentale pour Dieu et à la suite du Christ.
1.1 Quelle différence existe entre suivre le christ et imiter le christ
R : Suivre le christ : Etre son disciple et se mettre à sa suite étant pauvre, chaste et obéissant. C’est encore se mettre à l’écoute de ses enseignements.
Imiter le christ : - Agir comme le Christ pour qui l’objet préférentiel était de relever le faible, malade, pardonner les pécheur, bâtir un monde de paix et de justice (Isaïe 62,11 ss)
-Agir comme le Christ au milieu de nos frères de la communauté et de tous les hommes de ce monde. En bref, partout où nous sommes et mettre en pratique ses commandements, sa parole et ses enseignements selon le message de la Bible. La différence est que suivre le christ signifie croire en lui et être à l’écoute de son évangile. L’imiter c’est apprendre à ne pas nous faire servir
mais à servir suivant ce Jésus de Nazareth.
Suivre le christ et imiter le christ : « celui qui me suit, ne marche pas dans les ténèbres » dit le seigneur (jn 8 ,12).vivre à l’exemple du christ et dans son esprit si nous voulons être vraiment éclairés et libérés de tout aveuglement du cœur. Imiter Jésus en latin « De imitatione christi ». littéralement suivre et imiter ce n’est pas la même chose dans le nouveau testament comme Saint Paul le déclare dans sa première épître aux Corinthiens 11, 1. suivre Christ « qui conque a mis la main à la charrue et regarde en arrière est impropre au royaume de Dieu » Luc 9, 69. ll s’agit donc de mettre en évidence le caractère radicalement exclusif de l’acte de suivre Jésus. C’est en plus une décision sans compromis, mais aussi définitive, qui exclut les demi- mesures et les réticences, quand on est appelé à suivre Jésus et qu’on donne suite à son appel.
1.2 écris une liste d’au moins 7 images négative de Dieu et réfute les avec des textes Bibliques sur le Dieu de Jésus Christ.
-Dieu des souffrances Quand vous (…) Dieu de toute grâce, (…) inébranlable 1 P 5,10
-Dieu des ténèbres Or voici (…) Dieu est lumière, en lui, point de ténèbre. 1 Jn 1,5
-Dieu absent or il y a la présence quotidienne de Dieu tout au long de l’histoire de l’humanité Gn 3, 1+
-Dieu qui abandonne or le cœur de Dieu s’extasie toujours devant la création Gn 1,1-6+
-Dieu qui ne relève pas le faible or Dieu qui appel l’homme à la conversion et qui invite à sa rencontre Gn 3,2-10
Dieu non relationnel or Dieu est toujours en relation avec l’humanité Is 12,2-6
Dieu injuste or Dieu est juste et véridique
1.3 prends note de ce que dit le CIC sur l’identité Chrétienne(n°204), de ce que dit le catéchisme d’adultes le plus employé dans ton pays. Compare les deux textes. Donne ton avis
R/ Dieu révèle progressivement et sous divers noms, mais c’est la révélation du nom divin faite à Moise dans la théophanie du buisson ardent, au seuil de l’exode et de l’alliance du Sinaï, qui s’est avéré être la révélation fondamentale pour l’ancienne et la nouvelle alliance.
1 .4. Quelles ressemblances et quelles différences existent entre la vocation des prophètes et des apôtres ?
R/ Avant de traiter la question posée, il nous semble nécessaire, de montrer d’abord qui est Prophète et qui est Apôtre ? On parle le Prophète dans le peuple d’Israël. Celui-ci était devenu une nation. La loi lui avait été donnée. Il avait promis obéissance à Dieu et sa religion monothéiste lui rappelait que son existence dépendait du pardon et de la miséricorde de Dieu. Mais il manquait constamment à sa volonté et à sa promesse : cultes des idoles, guerres civiles, immoralités, autosuffisance. La nation avait besoin d’être rappelée sans cesse au sens de cette existence. La décadence de la monarchie a suscité le prophétisme en Israël. Les Prophètes furent alors des hommes suscités par Dieu pour appeler au peuple les voies de Dieu. Le Prophète est alors un appelé de Dieu, choisi par Dieu pour une mission. Ce n’est donc pas quelqu’un qui prédit l’avenir, mais quelqu’un qui parle ouvertement pour proclamer ce que Dieu a dit. Les prophètes sont des hommes qui discernent le dessein de Dieu dans les évènements humains et qui forcent leurs contemporains à le découvrir. Les prophètes sont des envoyés pour signifier la volonté de Dieu et pour être –eux même des signes. Le porte-parole de Dieu, cela suppose que le prophète soit en relation directe avec Dieu. Raison pour laquelle très fréquemment son message commence et se termine par l’expression « Ainsi parle Yahvé » .Son message a un double sens : Il est sévère et consolant, message de grâce et châtiment. Leurs actions : Ils ont uni Morale et Religion : pour plaire à Dieu, les israélites doivent veiller à sainteté de leur vie. Ils ont été prédicateurs de la pénitence : son infidélité et son idolâtrie provoquaient la ruine de la nation il faut se convertir .Ils ont excité la foi et la confiance en Dieu. Ils ont avivé l’espérance Messianique : Fil conducteur de l’Ancien Testament.
Apôtre : est un envoyé de Dieu. Tout chrétien est un apôtre envoyer de Dieu (de la baptême) Il doit rayonner la vie de Dieu où il est. Mais il y a ceux qui sont envoyés spécialement pour porter la bonne nouvelle aux nations, ce sont des Apôtres. Ils sont aussi comme les Prophètes, mais ici c’est le Fils de Dieu qui les confie cette mission. En bref les ressemblances se situent au niveau du message de leur enseignement, le message à transmettre aux fidèles par rapport à Jésus Christ. Tous prêchent par une même cause « le salut de l’humanité » tandis que la différence réside dans le fait que les prophètes n’ont pas été choisis par Jésus comme les apôtres. De ce fait, la vocation des apôtres c’est un choix direct alors que les prophètes est un appel indirect ou peut être à travers un fruit de méditation. Par exemple la vocation de Samuel à travers Elie comme intermédiaire entre celui-ci et Dieu.



Dimension religieuse
1- Méthodologie
Type d’enseignement : Récollection, séminaire, partage communautaire formation, conférence, et session nationale d’inter- noviciat
Partie du programme étudié :
0 Théologie de la vie consacrée
0 Ce que la Théologie de vie consacrée
0 Origine de la vie religieuse et son fondement
0 Fondement de l’appel à la Sainteté
0 Histoire et l’évolution de la vie consacrée
0 Fondement biblique de la vie consacrée
0 Les formes à la vie consacrée
0 Le don de la vie religieuse et ses multiples
0 La profession des conseils évangélique « le Vœux »
0 Théologie et praxis de la chasteté, pauvreté et obéissance


Objectif de cette partie :
se mettre à la suite du Christ étant chaste, pauvre et obéissant
Bibliographie utilisée :
Vita consécrata de Jean Paul II, Lumen Gentium, Squela Christi, Perfectae Cartatis, les 16 documents conciliaires, Vatican II.

2. Questionnaire
1. Objectif 4 : reprendre à vivre de l’essentiel : en austérité et pauvreté évangélique
1.1. Quelles nuances comportent la pauvreté en tenant compte la consécration au Père ?
Pauvreté évangélique est différent de la misère car Dieu a envoyé son Fils pour que les hommes aient la vie en abondance et le christ s’est occupé des siens spirituellement et matériellement. Il a appelée à bon digestion : intendant fidèle, mais le superflu peut nous dérouter (il nous faut vivre l’essentiel) comme il est bien souligner dans l’évangile qu’il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux ; jésus n’est pas contre la richesse, mais celle –ci doit être un moyen pour construire le royaume de Dieu. On ne doit pas faire de la richesse un but de la vie consacrée mais plutôt un moyen et un don de Dieu qu’on peut mettre au service des pauvres.
Notre pauvreté est essentiellement communautaire et apostolique selon le style de la première communauté chrétienne.
Pauvreté : austérité, la prière, le partage des tâches domestiques, le dynamisme missionnaire, l’assistance aux pauvres et aux marginaux/ les transpercés de l’histoire en sachant que rien n’appartient à personne dans la communauté.

1.2. Quelles nuances acquiert la pauvreté en partant de la communion avec les confères de la communauté ?
Renoncer à ces goûts préférentiels pour le bien de la communauté cela veut dire le souci quotidien envers des confrères au sein de la même communauté c’est encore tenir compte de la sensibilité des confrères. Ne pas faire des dépenses inutiles surtout au niveau économique. Aimer et préférer ou choisir le juste nécessaire. Ne pas imposer à ma communauté ce que j’aime. Aimer l’ouverture et l’écouter.

1.3. Quelles nuances encore acquiert ta pauvreté tenant compte ton appel à la mission ?
R : Tenant compte de mon appel à la mission ensemble avec le vœu de pauvreté, liberté qui me permet d’annoncer partout où besoin se sentir la Parole de Dieu sans trop tenir compte du Bien matériel comme le souligne Jésus dans l’Evangile lors de l’envoi en mission de ses apôtres.

1.4. Est-ce que tu cherches des amis parmi les gens riches ou plutôt parmi les pauvres et qui ont peu de prestige ? Avantages ou inconvénients dans les deux choix.
R Je cherche l’amitié chez toutes les personnes qui ont besoin de la Parole de Dieu sans discrimination aucune comme Jésus qui approchait le républicain Mathieu, la femme qui avait commis l’adultère. Dans tout cela, je n’envisage aucun intérêt personnel mais animer seulement par la motivation d’annoncer l’Amour de Dieu aux transpercés.
1.5 Donner quelques d’austérité par rapport à des choses que l’on fait sans problème et desquels on pourrait sans passer sans conséquence ? Austérité :
Ø Respecter tous les programmes de la communauté soit la table, la prière, et des rencontres communautaires. La confiance à un supérieur et aux règles de la congrégation. Avoir la confiance à un ancien de la communauté.
Ø Ne pas rouler dans les voitures n’importe quand et n’importe comment.
Ø Ne pas consommer de l’alcool.

2. Objectif 4 : Initier à la spiritualité de l’insertion
2.1 Définition de l’insertion dans le contexte de la vie religieuse :
Nous trouvons l’insertion dans la vie religieuse e surtout dans les pays occidentaux là où il y a l’essors de celle-ci. Cette vie consiste à se dépouiller de l’état de vie qu’on amène pour aller rejoindre le peuple de Dieu dans leurs quartiers là où on doit mener une vie similaire.
2.2 Insertion et consécration de la personne à Dieu :

2.3 L’insertion nous dispense-t-elle de quelques obligations de la vie religieuse ?

2.4 Comment organiserais-tu un projet communautaire pour savoir si une option d’insertion est nécessaire et authentique ?

2. OBJECTIF 6. PROGRESSER DANS LA PRISE DE CONSCIENCE DES ENGAGEMENTS QU’IMPLIQUE L’APPARTENANCE DANS LA CONGREGATION ?


2.1. Expliquer comment tu comprends le concept « d’appartenance ».
Le concept « d’appartenance » équivaut à éprouver de faire partie d’un groupe, à éprouver qu’on a en commun avec des autres certains comportements, objectifs et modes de penser. Cela nous permet de nous reconnaître et d’être reconnus en tant que membres d’un groupe du fait que nous avons des choses en commun : des symboles distinctifs, des convictions, des expressions, des traditions… Celui qui appartient à un groupe met en lui tous ses espoirs présents et futurs.
2.2. Différence entre l’appartenance juridique, sociologique, psychologique et spirituelle.
Appartenance juridique : j’ai des droits de me faire soigner, de manger, d’être informer et des devoirs, par exemple, d’accepter la nomination, de répondre aux exigences de la congrégation.
Appartenance sociologique : je m’intègre au groupe. Je ne cause pas des problèmes graves, ni de distorsions. Je ne me pose pas à ce qui est réglé. J’accomplis la tache assignée, je ne critique pas constamment ce qui se passe à l’intérieur du groupe.
Appartenance psychologique : mes amitiés sont dans le groupe, je me confie à l’institution aux moments difficiles et lorsque mes forces se réduisent. Ce que je gagne je le partage avec des autres sans réticences et suis convaincu que c’est la manière la plus convenable de la dépenser. Les traditions, bien qu’elles ne soient pas essentielles, je les accepte sans aucun problème, comme j’accepte les symboles du groupe sans faire de difficultés et je les assimile avec satisfaction.
Appartenance spirituelle : Mes grandes convictions, l’idéal de la vie, la lumière qui m’éclaire par le chemin, l’aide pour discerner… tout cela je le trouve dans les documents et les traditions de mon groupe. Je crois que mon chemin vers Dieu a à voir avec les grands principes-les règles- qui expriment l’essence de la congrégation.
2.3 D’ordinaire on accepte les normes du groupe parce qu’il a le sens d’appartenir au groupe et pas à l’envers.
Explique cette phrase.
D’ordinaire on accepte les normes du groupe parce qu’il a le sens d’appartenir au groupe et pas à l’envers.
2.4. Pourquoi il te semble nécessaire dans la vie ce« sens d’appartenance » ?
Me semble nécessaire dans la vie ce « sens d’appartenance » parce que le fait d’appartenir à un groupe suscite des attitudes bien déterminer au niveau social, communautaire, etc. je m’adhère à ce qui nous uni.
2.5 A quelles conséquences peut conduire la perte de ce « sens d’appartenance » ?
Les conséquences de la perte de ce sens d’appartenance celui qui en manque, il est absent aux appels de la communauté, il offense ses confrères lorsqu’il se montre réticent à assister à des réunions par exemples. Au lieu d’être là où il doit être il est tout le temps tiraillé dans des autres demandes.

DIMENSION CONGREGATIONNELLE.
1- Méthodologie
Type d’enseignement : Formation à la maison, exposé, partage, méditation et les lectures des documents de la congrégation,
Partie du programme étudié : Le directoire ; itinéraire spirituel du fondateur, identité dans notre congrégation dans l’église, les M.SSCC dans le monde. Notre manière de vivre la chasteté, la pauvreté et obéissance. Notre vie fraternelle et communautaire histoire de la congrégation.
Objectif de cette partie : la pratique dans le vécu des règles et la ligne de la congrégation
Bibliographie utilisée : les règles de la congrégation

2. PERSONNALISER LE CHARISME ET LA SPIRITUALITE DE LA CONGREGATION.
2.1. Distinguer entre le charisme franciscain et celui des missionnaires des sacrés cœurs.
Chez les Franciscain, le modèle s’est François d’Assise qui a pu épouser totalement dame pauvreté (le poverello). Ils vivent dans le plus total dénuement ; à l’instar de François d’Assise. L’idéal Franciscain de précise : louange à Dieu, annonce de sa parole et de son Amour dans toute la pauvreté, la chasteté humilité, obéissance joie dans la Paix Tandis que chez nous les M.SSCC le charisme se singularise ou se focalise sur la vie léguée par le Père fondateur qui nous marqua un style de vie fondée sur ces deux points à savoir : le témoignage de vie et la prédication de la parole divine. En plus mission prophétique est un élément fondamental de notre charisme. Avec ce don de l’Esprit, nous interprétons les signes des temps et nous jugeons des problème actuels ou le monde d’aujourd’hui exige de nous l’Amour Chrétienne ; celui qui n’a point de limite qui s’étend jusqu’aux ennemis aux persécuteurs. C’est surtout ici en Afrique comme au Rwanda ou le pays a vécu les événements sanglants en 1994. A ce titre, Pape Pi XII il souligne comment on peut remédier ces situations qui vont de mal en pit, confère sa lettre Papale « hairietis aquas »

2.2. Différence entre anthropologie et spiritualité du cœur.
Anthropologie du cœur nous renvoie à toute qualification du cœur : le cœur et l’Amour sont donc deux grand pilier qui sont inséparable. Cœur source de relation interpersonnel ; la sincérité l’acceptation de l’autre tel qu’il est ; l’écoute et l’attention mutuelle, l’humilité d’esprit et de cœur mais la spiritualité du cœur nous renvoie à l’amour de Dieu et son esprit. Nous sommes donc invités à avoir recours aux sources du salut, qui se trouve au fond de son cœur. Etablir la paix là ou il n’ y a pas car la paix ne pourra être solidement établit si l’amour fraternel n’est pas épuisé au sein de la spiritualité du cœur notre modèle. C’est dans ce sens que « HAIRIETIS AQUAS IN GANDIO DE FRONTIBUS SALVATORIS » Esaie 12, 3 « vous puiserez avec allégresse aux sources du salut » voilà en bref notre avis quant à ce qui est de la différence entre anthropologie et spiritualité du cœur.
2.3. Ecris 3 phrases qui résument une bonne partie du propos du Pape Pie XII quand il a publié « Haurietis Acquas »
- le Cœur du Christ est un étendard de l’unité, du Salut, et de la paix.
- l’Amour du cœur de Jésus est sensible aux problèmes qui menacent la créature humaine.
- cet amour de sollicitude nous est aussi l’amour qui s’avance aux besoins de l’autre

2.4. Quelle encyclique a écrit Jean Paul II dont le mot miséricorde apparaît dans le titre ?
Réponse : Dives In Misercordia. Publié le 30 novembre 1980
Qu’est ce qu’elle a à voir avec notre spiritualité ?
Il y a un rapport étroit entre notre spiritualité qui est : Dieu est Amour. Dans cet amour qui se caractérise par la miséricorde divine dont on parle dans cet encyclique papal. En outre, sa Sainteté Jean Paul II dans Dives In Misercordia il dit ceci « il faut que l’église de notre temps… prenne une conscience plus approfondie et plus motivée de la nécessité de rendre témoignage à la miséricorde de Dieu… en la professant tout d’abord…. Puis en cherchant à l’introduire et l’incarner dans la vie de ses fidèles, et autant que possible dans celle de tous les hommes de bonne volonté. Voilà en bref son lien sus – évoqué.

2.5 Différence entre dévotion et spiritualité des sacrés cœurs ?
La dévotion de son étymologie, du mot latin « devorere » qui signifie se dévouer, se consacrer soi-même à une personne aimée. Ainsi une personne, peut se dévouer pour une autre, mais plus encore elle peut se consacrer totalement à Dieu ; ce qui a plus haute expression d l’amour et on pourra parler de la dévotion envers Dieu. A part de cette consécration totale, une dévotion peut être particulière où le dévouement à Dieu est considéré spécialement dans un de ces attributs comme la miséricorde ou dans une de ses perfections comme la sainteté ou dans une de ses trois personnes. Nous situons la dévotion aux sacres cœurs dans ce dernier cas, c’est le christ et le cœur maternel de sa mère. Mais spécialement, c’est le Christ Jésus que nous honorons, sa personne adorée et laquelle nous adressons nos louanges. Donc, en bref, la dévotion aux sacrés cœurs est comme l’encre de sauvetage que Dieu procure aux hommes surtout dans les moments calamités car à l’absence de l’amour tout devient incolore et inodore. Il est à noter que par la dévotion aux sacrés cœurs en découle les fruits savoureux dont service, don total, manifestation de l’amour de Dieu. En plus cette dévotion est comme une charnière qui aide à nous remettre dans l’axe initial dans l’amour des sacres cœurs tandis que la spiritualité des sacrés cœurs se renvoie aux qualités du cœur de Jésus et imitation de la personne de Jésus comme notre modèle.


3. OBJECTIF 4. : REALISER DES EXPERIENCES PASTORALES PROPRE A NOTRE CHARISME.

3.1. Décrit quelque expérience que tu considères en accord avec notre charisme.
La pastorale vocationnelle des jeunes (PJV), la mission populaire, assistance au près des transpercés.
3.2. Lesquelles de ces expériences sont valables, d’après toi c’est l’assistacne, celle des promotions ou celles évangélisatrices ? Est-ce qu’elles sont touts compatibles ? Quand et pourquoi ?
L’assistance auprès des transpercés et l’évangélisation.

3.3. Fais un schéma pour une catéchèse des jeunes sur l’importance du transpercé chez Saint Jean.
NB : Les questions dont les réponses ne figurent pas ici me semblent trop difficile ; non vues et aucune idée.


MISSIONNAIRE DES SACRES CŒURS DE JESUS ET DE MARIE (MAJORQUE)
SECRETARIAT DE FORMATION (MAISON CENTRALE MADRID)
SCOLASTICAT I
EVALUATION DE L’APPLICATION DES ITINERAIRES

EVALUATION II
IDENTIFICATION : MUNYANZIZA
PRENOMS : Pierre Célestin
LIEU OU TU ETUDIES LA PHILOSOPHIE : UNIVERSITE CATHOLIQUE D’AFRIQUE CENTRALE.
ETUDES REALISES AVANT : La Littérature
NOM DU CENTRE OU TU ETUDIES : Université Catholique d’Afrique Centrale.
Institut Catholique De Yaoundé
BP 11628 YAOUNDE
NOM DU PROFESSEUR : GIANNA Pallante


I. DIMENSION HUMAINE.
1. Méthodologie.
Type d’enseignement :- Cours auxiliaire.
Partie du programme étudié : Philosophie de l’éducation.
Objectif de cette partie : L’objectif visé dans ce cours est voir la nature t la finalité de l’éducation. Aider l’étudiant à s’épanouir dans la dimension humaine.
Bibliographie utilisée. :
Gianna Pallante, L’autre éduqué. Cours de philosophie de l’éducation, Yaoundé, mars, 2007. ;
Muhimpundu Félicité, Education et citoyenneté au Rwanda, Paris, Harmattan, 2002;
ALAIN, Propos sur l’éducation, Paris, PUF, 1998.
AUGUSTIN, De catechizandis rubis, in Le Magistère Chrétien. Paris, Desclée De Brouwer, 1987.
ERNY (P.), L’enfant et son milieu en Afrique Noire. Essais sur l’éducation traditionnelle
MVOGO, L’éducation aujourd’hui : Quels enjeux ? Yaoundé, PUCAC, 2002.
REBOUL. Philosophie de l’éducation, Paris, PUF, 1989.
PLATON, Apologie de Socrate- Criton - Phédon, Paris, GF Flammarion, 1965.

Transcription des notes : Education est l’ensemble des processus et des procédés qui permettent à tout être humain d’accéder progressivement à l’insertion et intégration dans sa société et dans une culture donnée. Dans ce cours qui est un peu en parallèle avec la dimension humaine, il s’agit d’une réflexion philosophique de l’éducation. L’étude comparée des de la pensée et des œuvres de certains auteurs de la période ancienne et moderne ; permet de connaître leur philosophie et surtout de comprendre la relation de celle-ci avec les problèmes éducatifs de leur époque enfin de devenir capable, de réfléchir en philosophie sur les problèmes éducation aujourd’hui.

2. Questionnaire
1. Développer les valeurs humaines pour être un homme de son temps.

1.1 Chercher et écrire un proverbe qui se réfère aux effets négatifs de plus parler et porter beaucoup des critiques sur les gens. Chercher aussi dans la lettre de saint Jacques un verset qui fait allusion à la médisance contre tels défauts
C’est la discrétion dans la parole : Expliquer en quoi consiste.
Proverbes :
Umugore si ukugira amabere n’ihene igira abiri : Toutes les femmes ne consistent pas seulement à avoir des mamelles, la chèvre aussi en a deux.
Nta mwiza wabuze inenge. Personne n’est si bon qu’il n’ait quelque tâche. Il n’existe pas d’hommes si parfait qu’il n’ait quelque défaut.
La langue d’une part est un instrument de communication qui sert de donner la communion entre les frères. Mais par elle quand il n’y a pas la prudence tout s’effondre. Elle détruit les relations et met en cause jusqu’à la personnalité. Pour ce donc, il nous faut la discrétion dans nos paroles. Savoir se retenir quand c’est le moment. Suivant même ces proverbes ci-haut cités et traduits, nous constatons que la langue est un instrument de critique qui désuni. C’est ainsi que St Jacques l’atteste dans ces mots : « La langue est un membre minuscule, elle peut se glorifier de grandes choses ! Voyez quel petit feu embrase une immense forêt : la langue aussi est un feu. C'est le monde du mal, cette langue placée parmi nos membres : elle souille tout le corps (…). C’est un fléau sans repos. Elle est pleine d'un venin mortel. Par elle, nous bénissons le Seigneur et Père, par elle, nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction (JC 3,5-11.)»

¨ 1. 2) Confiance
¨ audacieux
¨ esprit de collaboration
¨ la complémentarité
¨ Charité
¨ vérité
¨ fidélité
¨ fraternité
¨ ouverture
¨ Amour
¨ courage
¨ humilité
¨ esprit du travail
¨ le respect mutuel,
¨ la gratuité,
¨ l’engagement,
¨ la responsabilité,
¨ l’organisation,
¨ animation.

1.3. Pour la réussite d’élaboration d’un tel projet, faire analyse de la réalité est très importante. La prise en considération des données va contribuer à la réussite du projet. C’est pourquoi, il faut partir d’une analyse de la réalité, la formulation des objectifs et les moyens, mais tout en se basant sur la concrétisation, la personnalisation et la précision afin d’éviter le projet élaboré d’une façon impalpable.

1.4) Est-il bien possible avoir des valeurs religieuses élevées sans avoir des valeurs humaines ? Que penses-tu sur la particularité ?
Il est inimaginable d’avoir des valeurs religieuses plus élevés sans avoir des valeurs humaines. De prime abord on est effectivement humain avant d’être religieux et, ce sont des valeurs humaines qui sans doute humanisent l’homme. De ce fait, les valeurs religieuses découlent des valeurs humaines. C’est pourquoi il est fort difficile de trouver quelqu’un qui a cette particularité.

Objectif 2 : Obtenir des compromis palpables dans l’interculturalité.

2. 1. As-tu entendu parler des « choques des civilisations ? »
Que veut dire cette expression ?
Oui, j’en ai entendu parler. Elle signifie : toutes sortes de confrontations quand il y a la rencontre de deux civilisations différentes. Chacune d’elles cherche à dominer voire à neutraliser l’autre. Par conséquent, la lutte continuelle et les résistances farouches y prennent part pour des raisons d’inviolabilité de chacune de ces cultures confrontées.

2.2) Plus loin des diversités des coutumes et de folklores, qu’entends-tu par le vocable « interculturalité »
Cette expression est la rencontre de deux cultures différentes. Chacune d’elles veut dominer et neutraliser l’autre. Autrement dit, la coexistence de ces deux cultures différentes .Dans cette confrontation culturelle, chacune cherche à garder sa propre inviolabilité et une résistance farouche. C’est pourquoi, pour les consacrés surtout nous les missionnaires nous devons accepter de vivre dans les communautés de différentes cultures et savoir y relever les traits positifs, qui se trouvent dans ces multicultures. La raison pour laquelle, chaque membre de la communauté doit chercher à s’imprégner de toutes ces cultures différentes au sein de sa communauté avec ses confrères pour mener une missionnaire non limité par les entraves de l’inculturation. C’est par l’échange, le dialogue, l’écoute aimante, partage fraternel, qui vont permettre à chacun de dépasser les difficultés d’ interculturalité car il n’y a pas la meilleur culture comparativement à l’autre.
2. 3) Cite un ou deux peintres, architectes ou écrivains de chacun des pays dans lesquels la congrégation est enraciné.
v RWANDA :
Peintres : BUKAKA Fulgence
Ecrivains : NAHIMANA Ferdinand
KAGAME Alexis
v CAMEROUN :

Peintres : Engelbert Mveg
BIDIMA Jean Godfroy

Architectes: Ngamou Théophile
Ndjock
Ecrivains : MONGO Beti
Francis BEBEY
v Espagne
Peintres : Pablo Picasso
Architectes
Ecrivains
v Italie : _Peintres
Architectes
Ecrivains : Maria Montessori

2 .4) Il est vraiment clair qu’aujourd’hui, il y a beaucoup des mouvements en matière de la religion. Chacune de sa part est qualifié d’avoir comme objectif la tendance de la réaffirmation religieuse et, vise ses intérêts et non pour les autres religions. Mais, l’œcuménisme est à admirer car par ses engagements des dialogues œcuméniques en vue de la recherche de l’unité visible des chrétiens .Nonobstant, il est à noter que dans cette recherche de l’unité visible, il faut à la fois une grande clairvoyance pour ne pas voir les intérêts de chaque religion mais l’objectifs primordial : unités des chrétiens et leur salut. La rencontre et le dialogue œcuméniques sont donc un voie de respecter chaque religion et sa doctrine de la foi.
Quant à ce qui est interculturalité, doit être aussi respectée pour le bien des fidèles et la facilité de la mission salutaire. Car l’homme est crée libre et il doit utiliser sa liberté devant l’interculturalité. Une fois y arriver, il y aura le respect la capacité de l’accepter et la favoriser pour la meilleur compréhension, collaboration, l’unité, l’ouverture œcuménique…et oeuvrer dans l’ œcuménisme pour le royaume des cieux.


II. DIMENSION CHRETIENNE
1- Méthodologie

Type d’enseignement : Session, séminaires, conférences, table ronde partage ou exposé lors de la formation au sein de la communauté.

Partie du programme étudié : Lectio Divina.

Objectif de cette partie : Savoir et faire la prière de Jésus (Lectio Divina), développer une vie chrétienne en vue de devenir des vrais témoins de l’amour du christ .Développer progressivement la vie spirituelle pour atteindre une maturité spirituelle. Progresser dans la rencontre avec le seigneur par une pratique de la Lectio Divina.

Bibliographie utilisée : Trois exemplaires du livre de ENZO BIANCHI, (Prier la Parole.) Une introduction a la « Lectio Divina », Médiaspaul, Limete/Kinshasa 1966.

2. Questionnaire.

1. Objectif 2 : Grandir dans la culture d’une oraison composée de : monde - Dieu, foi – culture, pastorale – étude, liturgie –vie, maturité – disponibilité

1.1) Plusieurs fois, on parle de la contemplation dans l’histoire de la prière. Cette expression veut dire que chaque personne a une histoire personnelle de sa vie liée effectivement à son vécu du passé La contemplation dans l’histoire dans la prière nous renvoie à penser notre passée et pouvoir y relire la présence du christ vivant Lui, qui était toujours avec d’Israël tout au long de son histoire. La contemplation dans le cadre de la prière c’est savoir et voir les événements qui se suivent dans ma vie qui sont comme les pages d’un livre ; il faut apprendre à lire ces pages, à découvrir ce que veut me dire et ce qu’il attend de moi. La parole de Dieu – après la relecture d’histoire personnelle – est le guide sur qui me conduira dans la lecture de ma vie, car c’est depuis toujours que Dieu agit ainsi avec les hommes. C’est pourquoi, nous devons accepter notre passée et y relire les traces de Jésus christ ; Lui qui a voulu épouser notre vécu. Notre passée a été donc aimée et voulu par Dieu ; elle n’est ni absurde ni maudite mais plutôt la volonté de Dieu dans notre histoire. De ce fait, l’homme doit prendre en considération son histoire personnelle et y voir Dieu car rien de ce qui arrive et qui nous touche qui laisse Dieu indifférent. Qu’ils soient bons ou mauvais, les événements atteignent Dieu aussi bien que l’homme. Aucun n’arrive sans que Dieu le sache, sans qu’il le veuille, ou du moins sans que il soit d’accord (Lc 12 ,6 – 7). C’est pourquoi les événements sont comme des signes de Dieu, des appels. Ils sont des occasions pour l’homme d’entrer en contact avec Dieu. St Paul dit qu’en toutes choses Dieu cherche le bien de ceux qui l’aiment Rm 8, 28.
Somme toute, la contemplation de l’histoire personnelle en contexte de prière c’est voir positivement notre passée et revoir Dieu qu’il l’a voulu ainsi pour mieux vivre le présent et préparer notre futur à la lumière du passée
1 .2. Quelle serait ta réaction si quelqu’un te disait qu’il est plus important de consacrer du temps à la vie et à la pastorale avant les études ?
De prime abord, ma réaction serait celle d’étonner. Et ensuite proposer la personne en question d’aller lire Vita Consecrata N°65 qui souligne la nécessité d’une bonne formation….car les études jouent un grand rôle pour mieux faire la pastorale.

1.3 La liturgie :-Ensemble des célébrations officielles du culte rendu à Dieu.
- Etude ou la science de ce qui concerne le culte divin et ses diverses mises en œuvres.

v La liturgie dans son étymologie (Leitourgia ) est une parole qui exprime une action (ergon ) pour le peuple (laos ). Une action qui appelle ce peuple à un engagement .Le document sur la liturgie sacré exprime le souci pastoral de Vatican II, de redonner cette liturgie au peuple, en le conviant à une participation active et consciente à la célébration du mystère du Christ présent dans les actions sacramentelles. Le Concile insiste moins sur le concept juridico formel esthétique de la liturgie que sur son aspect théologico biblique, qui voit l’Eglise réactualiser au milieu du peuple, l’œuvre rédemptrice du Christ ressuscité. La liturgie est donc la théologie d’un événement, celui du Christ mort et ressuscité, Lui le vivant. La liturgie, au delà des signes elle est aussi la prière.

v Sa relation avec la vie de chaque jour est qu’est doit nous aider à conduire notre vie comme une prière. Et, les signes de la liturgie renvoient au Christ agneau immolé, mort et ressuscité, Lui le vivant et maître de notre vie.

1 .4) Oui, je suis tout à fait d’accord avec cette phrase. Ma position est qu’il faut dans la vie la pratique .Cette pratique est nécessaire pour ne pas rester dans l’idéal mais dans une réalité. C’est pourquoi il ne faut pas avoir les pieds flottant dans les nuages –la vie spéculative dans le vide –mais plutôt avoir les pieds sur la terre c'est-à-dire la vie qui consiste à élaborer un projet de vie axée sur une réalité de la vie de chaque jour.

2.1) Un des axes importants de la vie chrétienne est la mission. Celle-ci indique le contenu fondamental de cette parole : allez dans le monde entier …et prêcher la parole de Dieu ; ou en cette phases : « Je vous ai choisis pour que vous alliez et portiez du fruit.» La mission est donc un peu comme une obligation pour chaque chrétien dès son baptême plus précisément dès sa confirmation. Et chaque religieux surtout missionnaire a une particularité de faire ainsi à l’instar de son maître Jésus christ et à l’exemple de Marie de Nazareth, première disciple qui accepta de se mettre au service du dessein de Dieu par le don de Dieu total d’elle-même .Cette mission commence par l’attitude même d’elle (Marie) lors de l’annonciation : « Me voici, je suis la servante du seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Lc 1, 38). En somme, la mission présente une dimension importante dans toute la volonté et la disponibilité.

2.2) Oui, la pauvreté dispose un lien avec la mission. La pauvreté qui est vœux, une vertu librement choisie et non un état subi, comme c’est pour la misère .Elle englobe et pénètre toute la vie de manière à susciter une attitude de liberté totale par rapport à tout, donc par rapport aux biens matériels aussi. C’est dans cette optique que nous disons que la pauvreté a quelque chose avec la mission. Cette pauvreté est en parallélisme avec la mission voire la chasteté. Car elle est inspirée par le christ .La chasteté dans cet angle, aide un consacré à mieux devenir par excellence un homme pour les autres , qui a su dépasser son égoïsme, sa subjectivité, son intérêt propre pour n’être plus que bonté, tendresse, compassion, communion. La chasteté est donc en relation avec la pauvreté et la mission dans le sens ou le consacré renonce à soi même pour la bonne nouvelle de Jésus christ ; car quand on est marié la disponibilité missionnaire est trop fiable.
2.3) La vie religieuse suppose la capacité de bouger pour la mission . Enumère quelques obstacles qui, raisonnablement pouvaient empêcher un religieux de se déplacer à un autre pays.
v Les difficultés de la langue
v Biens matériels
v Problèmes culturels
v La vieillesse
v Les conditions de vie
v La xénophobie
.
1.1) Le célibat consacré favorise une relation spéciale avec les personnes de l’entourage mais occasionne aussi une solitude qui doit être assumée avec une élégance totale. Expliquer ce que signifie cette affirmation.
Le célibat consacré, c’est un état de quelqu’un qui accepte sa soif, qui accepte de vivre soif en état de soif, qui accepte de porter cette soif sans chercher à l’assouvir au moyen de quoi que ce soit. Par et à travers ce célibat consacré on est libre et disponible pour servir les autres par l’amour de Dieu et pour des hommes .La solitude quant à elle ,est un moment propice pour la rencontre intime avec le seigneur. Elle est dans ce cas une dimension au cours de laquelle on se ressource et rencontre le seigneur pour enfin aller parler aux autres tous ses biens faits de amour.
1.2) Jean de la Croix parle de la solitude sonore .Recherche sa signification.
La solitude parlante veut dire vivre la solitude tant intérieure qu’extérieur pour mieux intérioriser l’expérience de Dieu au cours de laquelle il y a la rencontre intime avec le seigneur qui nous parle à travers le silence à l’intérieur de notre cœur. Et, par conséquence les fruits de cette solitude deviennent de plus en plus importants pour notre entourage : la joie, la tempérance et bien d’autres vertus.

1.3) Peut-on parler de diverses raisons pour qu’une personne décide de vivre le célibat tout au long de sa vie. Ecris quelques raisons positives et d’autres négatives.
v Les motifs positifs :
porter l’Evangile de Jésus à tout le monde
servir Dieu et toute l’humanité sans profitarisme (pour le Royaume des cieux).
vivre davantage la prière
suivre le Christ de plus près.
la disponibilité missionnaire.
v Les motifs négatifs :
fuite de la pauvreté familiale
raison économique.
profiter les études.
recherche d’une vie facile.
fuite d’une vie conjugale.
fuite des dettes non payées
incapacité d’assumer les charges familiales
recherche des honneurs

1.4) Le Concile Vatican II disait qu’une forte expérience communautaire faciliterait l’engagement du célibat. Quelles sont les raisons à ton avis ?
Une forte expérience communautaire est à la base et facilite le célibat. Ceci, est possible et réalisable quand il est bien vécu, sans hypocrisie ou culte formaliste c'est-à-dire, vécu avec la joie et assumée avec toutes les responsabilités, volontaire et gaieté. En outre, quand le célibat est pleinement vécu et partagé au sein de la communauté ; pour ne pas allez se compenser en dehors de la communauté. Le célibat aura une réussite quand il est toujours axé sur un pilier de la communauté, à travers le partage et l’unité dans la communauté pour viser dans l vie communautaire l’amour et le service gratuit à l’instar du Christ.

2.1) Il y a des appartenances qui viennent enclin avec la nature : la race le pays la culture …et autres qu’on choisis personnellement, entre lesquels est celle de la congrégation ? Pourquoi ?
Avoir le sens d’appartenance, c’est chercher toujours le bien commun au sein du groupe ; ce qui peut contribuer à l’apogée du groupe, être toujours soucieux du groupe, chercher à édifier et épanouir les membre du groupe, prendre en responsabilité les biens du groupe, adhérer et respecter l’ordre établi par le groupe pour la bonne démarche des objectifs envisagés par le groupe.

2.2) le sens d’appartenance favorise l’amitié au sein de la congrégation dans le sens où l’amour a pris des racines parmi tous les membres de la congrégation. C’est pourquoi, l’amour est nécessaire à l’instar de la première communauté chrétienne. Manque de cette appartenance de la congrégation serait illogique car, les membres de la congrégation doivent partager la joie et la peine dans tous les événements au sein de la congrégation.

2.3) c’est incroyable et inimaginable manque d’assistance et d’intervention dans la souffrance d’un confrère. C’est illogique voire inhumain. Normalement, quand une partie du corps est malade, tout le corps se sent mal à l’aise. Dans ce cas, serait une sorte d’égoïsme trop exigent le fait d’obliger les autres à avoir le soucis envers quelqu’un de se préoccuper à ses difficultés, au moment où, de son tours ne fait pas ainsi envers les autres.

2.4) les petits détails qui facilitent le sens d’appartenance entre les membres de la congrégation :
donner les informations
partage de joie et de peines
prier les uns aux autres
donner des cadeaux et des cartes postales à l’occasion de la fête
fêter ensemble.


DIMENSION CONGREGATIONNELLE.

1- Méthodologie
Type d’enseignement : Formation à la maison, exposé, partage, méditation et les lectures des documents de la congrégation,
Partie du programme étudié : Le directoire ; itinéraire spirituel du Fondateur, identité dans notre congrégation dans l’église, les M.SS.CC dans le monde. Notre manière de vivre la chasteté, la pauvreté et obéissance. Notre vie fraternelle et communautaire histoire de la congrégation.
Objectif de cette partie :
la pratique dans le vécu des règles et la ligne de la congrégation;
croître dans l’expérience de Dieu commencé au Noviciat en nous exerçant surtout à la méthode de la Lectio Divina et à la pratique de la spiritualité du désert ;
grandir dans la spiritualité de Sacrés Cœurs pour la vivre et pouvoir la transmettre dans notre vie consacrée et notre vie missionnaire.
Grandir dans l’amour et le respect mutuel, dans la connaissance et l’amour de notre congrégation (Art. 3 de nos Règles) ;
se nourrir de la Parole de Dieu comme cela est prescrit dans nos règles « si nous ne connaissons pas la Parole de Dieu, que prêchons nous ? (Art. 56)

Bibliographie utilisée : Les Règles de la Congrégation, Encyclique du Pape Bénoit XVI intitulé « Dieu est Amour », lecture et commentaire de la Biographie du Père Fondateur écrite par Joseph Amengual i Battle, Columna y Antorcha de la Iglesia de Mallorca », le directoire et le XVI ème chapitre général

1.1 Quelques valeurs, qui, dans mon expérience personnelle qui sont extraits de la Lectio Divina
L’écoute aimante
La joie
L’esprit d’appréciation a connue un essor
Le partage d’expérience

1.2 Comment est –il possible de maintenir comme fait l’évangile que les pauvres et les persécutés pour la justice soit heureux soient heureux dans la vie courante ?
Dire qu’ils sont heureux, les pauvres et les persécutés met en cause et provoque beaucoup de discussions a propos. Pourquoi les pauvres persécutés sont heureux ? Pour traiter et examiner cette assertion nous allons voir la pauvreté proclamer par Jésus comme béatitudes dans Mt 5. les pauvres et les persécutés sont heureux. Etat de pauvreté est le détachement intérieur, la liberté du cœur vis-à-vis des biens de ce monde qui passe. Ils sont heureux parce que Jésus est le Messie à qui il annonce le royaume Mt 5,3. Etre pauvre c’est accepter que seul Dieu est l’Absolu Mt 6,24 et c’est la condition pour entrer dans le royaume de Dieu. Les pauvres sont heureux car ils sont invités à la table de Dieu. Lc 14,15-24. Car Jésus aussi se montre comme celui qui est réellement uni aux pauvres Mt 25,31-36. Car Jésus aussi toute sa vie montre cette pauvreté : sa naissance dans une étable (Lc 2, 1 -13) Sa vie se passe dans l’effacement, libre par rapport aux biens matériels, politiques, moraux, à la gloire et au prestige Mt 2 1-11 C’est pourquoi le pauvre est proclamé le bienheureux puisque il est aimé par Dieu. Il nous faut de souligner ici que la pauvreté est une disposition intérieure, une attitude de l’âme. Cette pauvreté est différente de l’autre en tant que carence c’est à dire manque, mendicité, car elle considéré comme une malédiction de Dieu : elle est un mal, il faut lutte contre, il faut trouver un remède.
Par ailleurs, le pauvre qui est heureux : est celui là qui est l’ami et le serviteur de Dieu, en qui il se confie, il se remet. Dieu qu’il cherche et dont son âme a soif Ps 62. C’est un pauvre selon le cœur de Dieu. Ce pauvre est humble, il vit dans la justice et la crainte de Dieu avec une foi et une fidélité indéfectibles. C’est ce pauvre que Dieu aime qui est heureux. Comment alors peut-on donner le sens à la pauvreté qui est souvent combattue même par l’Eglise (cfr populum progressio) ?
La pauvreté évoquée ici, a une dimension positive et spirituelle ; est ouverture et transparence devant Dieu, une humble soumission à Dieu, la pauvreté est cette dépendance de la créature à l’égard de son créateur ; elle est une offrande de l’homme à Dieu, une disponibilité totale vis à –vis de Lui car, l’homme tendu vers Dieu passe à travers les biens de divers ordre sans s’y appuyer.
En outre, la pauvreté est un bien tant qu‘elle ne replie pas l’homme sur lui-même et l’oriente vers Dieu : elle amène à Dieu et à l’amour du prochain. La pauvreté est nuisible et perd sa valeur surnaturelle si elle rend dur et insensible à la charité : « Dieu est amour…. » Jn 3,16 Aimez-vous les uns les autres … c’est à ce signe que l’on vous reconnaîtra » nous dit St Jean.

Les persécutés sont, eu égard évangile de Saint Mathieu chapitre 5 aussi heureux. Jésus a proclamé ainsi parce qu’ils sont persécutés :
comme Jésus Christ leur maîtres Ac. 4,9
comme Jésus Christ qui est accusé et persécuté d’avoir mangé et bu avec les pécheurs Lc 5, 29
qui est ami des publicains et des pécheurs Lc 7, 36-50

Enfin, les pauvres et les persécutés sont heureux parce qu’ils subissent l’exemple de leur maître Jésus. Les pauvres sont donc heureux parce qu’ils sont libres de toute sorte d’avoir pour s’attacher à Dieu. Et les persécutés aussi sont heureux suite à leur soif de paix et de justice au sein de toute humanité Ils ne font qu’imiter jésus qui a vécu la pauvreté et qui a subi les diverses persécutions.

1.3
La lectio divina
la prière de jésus
la liturgie des heures
oraison
contemplation
Méditation
Prière de louange
≈ d’action de grâce
Adoration
Prière d’intercession

1.4 Les expressions typiques de la spiritualité du cœur que le P. Fondateur a aussi fait. Expliquons la signification métaphorique :
1. Boire de l’eau vive : S’étancher par l’esprit Saint, Esprit de Dieu
2. Brûler d’amour : S’émerveiller devant la création de Dieu
3. Paix et joie dans l’Esprit Saint : Exultation et allégresse des enfants de Dieu

1.5 a ) Quels bénéfices crois-tu extraire des exercices spirituels bien fait ? Aimerais –tu toujours avoir des exercices ignatiens ?
¨ La joie
¨ La soif continue de la prière
¨ La rencontre intime avec le seigneur
¨ La purification des motivations et des intentions
¨ Prendre appui à la suite du christ
¨ la force pour vaincre les tentations

b) Il n’est pas conseillé de faire les exercices ignatiens parce que
¨ La retraite ignacienne prend les 30 jours.
¨ Suspension des travaux.

2.1) Le Père Fondateur a rédigé pas mal de lettres avant sa mort. Ces dernières lettres arrivent au nombre de cinq et, sont comme un héritage de ses héritiers.

La première lettre c’est celle que Père Fondateur a écrite à Mgr Eveque CERVERA et, dans laquelle le Père Rosséllo voulait présenter son désir de se retirer à SAN HONORAT. Puisque il aimait la solitude, il a voulu se retirer et aller en ermitage pour mieux vivre la solitude ; et rencontrer le seigneur dans cette solitude. La deuxième lettre est celle adressée au Père MOLINA .Objectif de cette lettre est d’informer son désir et sa décision pour aller en ermitage. Le Père Fondateur a écrit cette lettre à Molina car celui-ci était prévôt de la Congrégation de Saint Philippe NERI. C’est pourquoi le Père Rossello a fait ainsi juste pour confirmer sa sortie. Il y a aussi une autre lettre adressée au prélat de Majorque. Dans cette lettre il demandait l’érection canonique de la congrégation. Celle ci est datée le 01 août 1890. Il a écrit cette faire connaître sa congrégation par l’Eglise de Majorque. La lettre à la soeur Soledad qui, appartenant dans le couvent de Sainte Madeleine, la congrégation des chanoines de Saint Augustin. Elle est datée du 22 décembre 1902. Dans cette lettre, il interpelle la soeur à reconnaître la solitude au cours de laquelle Dieu nous parle dans l’intimité, dans notre intérieur.

2 .2)
L’amour
Jn 3,16 Lc 10,27
Jn 4, 1-42
Lc 7,34-36
Lc 19, 7
1co 13,17
Mc 12, 29
Mt 21,37

Lc 7, 36-50
Lc 5, 29
Miséricorde : Lc 10, 29-37
Tendresse Mt 9,1-8
Pardon : Lc 19, 1-10; Lc 23,34; Mt 18, 21-22

2.3) De l’eau et du sang : c’est le symbole qui atteste la réalité du sacrifice de l’agneau offert pour le salut du monde, et l’eau est le symbole de l’Esprit, sa fécondité spirituelle. En outre, l’eau est le symbole du Baptême, dans le sang celui de l’Eucharistie et dans ces deux sacrements, le signe de l’Eglise, Nouvel Eve naissant du Nouvel Adam (Ep. 5,23-32).